Le figuier de Barbarie ou opuntia ficus-indica est un cactus de 2 à 5 m de haut aux segments épineux et plats, en forme de raquette.
Le figuier de Barbarie appartient à la famille des Cactacées, il est originaire du Mexique et naturalisé en Méditerranée.
C’est au XVIe siècle que les Espagnols introduisirent le figuier de Barbarie dans le bassin méditerranéen. Il s’y est très vite naturalisé… Et même devenu assez envahissant.
Le saviez-vous ?
Infusion de figues de Barbarie : 4 à 15 g de sommités fleuries dans un demi-litre d’eau bouillante. Boire 2 tasses à thé par jour, en cas de refroidissement.
Macération : 30 g par litre de vin blanc. Laisser 15 jours en contact et boire 2 verres à Bordeaux par jour. Comme tonique.
Cataplasme : broyer les sommités fleuries et appliquer sur les plaies et les contusions.
C’est une nécessité absolue, le figuier de Barbarie a besoin de plein soleil et d’une exposition chaude. N’importe quelle terre pauvre, profonde et bien drainée, même caillouteuse ou salée convient au figuier de Barbarie.
Astuce :
Munissez-vous de bons gants quand vous entreprenez de tailler un figuier de Barbarie ou quand vous souhaitez récolter ses fruits : ses épines sont très fines et redoutables ! Elles se cassent extrêmement facilement et restent dans la peau.
La figue de Barbarie en pot ?
Si vous utilisez un substrat sableux, vous pourrez garder un figuier de Barbarie en pot plusieurs années. En revanche, il est rare qu’il donne des fruits.
Gare aux petites bêtes !
Les cochenilles, en particulier les cochenilles farineuses sont les pires ennemies du figuier de Barbarie. Quand vous en voyez, retirez-les manuellement.
On recense environ 200 espèces connues de figuiers de Barbarie, parmi elles :
Fruits et raquettes sont utilisables.
Ne vous y trompez pas !
Il a beau s’appeler « figuier de Barbarie », il n’a rien à voir avec le figuier. Et la Barbarie – ici l’Afrique du Nord – ne représente pas sa contrée d’origine. Sa récolte est assez délicate. Pas à cause des épines du cactus mais des « glochides » (sorte de petits aiguillons barbelés) réunis en faisceaux, qui en parsèment la surface. Ils se fichent dans les doigts ou le palais et il est extrêmement difficile de les en déloger.
Pour la cueillette, il faut utiliser un bâton dont l’extrémité est divisée en trois, les fruits viendront s’y coincer. Ensuite, un petit coup sec suffit à les détacher de leur support. Il ne reste qu’à les rouler dans le sable ou à les brosser très soigneusement dans l’évier.
La figue de Barbarie se consomme crue ou cuite en confiture (mélangée avec des coings) mais aussi en pâte de fruit.
Au Mexique, on consomme les raquettes de Barbarie cuites, découpées en lanières comme des haricots verts.
Apports nutritionnels de la figue de Barbarie
44 kcal/100 g. Les figues de Barbarie sont riches en sucres, en fibres, en potassium, en magnésium, en fer, en cuivre et en vitamine C.
Idées gourmandes :
Pour les becs sucrés : jus de figue de Barbarie, tarte à la figue de Barbarie et vanille, sabayon à la figue de Barbarie. Les becs salés peuvent tenter les noix de St Jacques sur lit de figues de Barbarie. Voilà de quoi faire connaissance avec ce fruit exotique et bien intriguant.
Quelques synonymes de « figue de Barbarie »pour briller en société…
On surnomme aussi la figue « oponce », « cactus ‘Oreilles de Mickey’ ».
Blandine Merlin
Du gros n’importe quoi…. Fermente elle ne donne pas la tequila. Renseignez vous avant de faire croire au gens ce qui vous passe par la tete…. Decevant