Envie de découvrir le plaisir de croquer dans une pomme de son jardin ? Plantez un pommier formé, vous en profiterez dès l’automne prochain. Une belle floraison au printemps, des fruits à la rentrée, de jolies couleurs à l’automne : le pommier est aussi décoratif qu’utile. Il a donc toute sa place au jardin d’ornement, s’adaptant même aux plus petits en se palissant contre un mur ou, version mini, en pot.
Si le nombre de variétés de pommes est important, la culture de tous les pommiers reste très similaire. De la plantation à la récolte des pommes, voici tous les conseils de culture.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Malus communis
Famille : Rosacées
Type : Arbre fruitier
Hauteur : 5 à 10 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Riche, bien drainé
Floraison : Printemps – Récolte : Août à novembre selon variétés
Choisir un pommier formé 3 à 5 ans par un professionnel vaut l’investissement : il vous permettra d’obtenir une récolte très rapidement – dès l’année suivant la plantation – et de vous faciliter la taille, la charpente de l’arbre étant déjà construite.
Plantez une espèce autofertile si l’espace est réduit ; si vous avez de la place, n’hésitez pas à investir dans deux pommiers de variétés différentes mais fleurissant au même moment, afin de favoriser la pollinisation croisée.
Pour la plantation du pommier, vous planterez de préférence à l’automne pour faciliter un bon enracinement avant l’hiver. Vous pourrez également le mettre en terre jusqu’au printemps, en dehors des périodes de gel et en été en dehors des fortes chaleurs.
Pour les plantation au printemps et en été, prévoyez un arrosage plus régulier.
Le pommier apprécie les sols profonds et bien drainés.
En général, le pommier n’est pas autofertile, cela veut dire que si vous souhaitez avoir des pommes, il faut planter au moins 2 pommiers. L’idéal est de planter 2 variétés compatibles à quelques mètres de distance.
Parmi les variétés très fertiles recommandées, notons : Astrakan rouge, Fertile de Falaise, Gloster, Golden delicious, , Granny Smith, Red Windsor et Reine des reinettes,
Si vous n’avez pas la place de planter plusieurs pommiers, choisissez une variété autofertile.
Pour bien choisir votre pommier, l’idéal est de tester ses fruits dans un verger. Parmi les espèces les plus faciles et productives, on trouve Belle de Boskoop, qui aime les climats humides ; Cox’s Orange et Golden Delicious, qui s’accommodent partout ; Granny Smith, qui offre des pommes acidulées ; Reine des Reinettes, dont les fruits se conservent longtemps…
Voici les variétés autofertiles les plus courantes :
Braeburn
Afin de stimuler l’apparition de belles et nombreuses pommes, il est important de faire une taille de fructification avant la reprise de la végétation.
>>> Retrouvez nos conseils pour bien tailler un pommier >>>
Le pommier, comme la plupart des arbres fruitiers, est sujets à quelques maladies courantes, comme les champignons.
Si une attaque survient peu de temps avant la récolte, les dommages sont souvent limités et on constate simplement une coloration des pommes, la récolte n’est alors pas compromise.
Si en revanche la tavelure intervient tôt en saison, un traitement est recommandé pour éviter la propagation. Une attaque précoce peut limiter la formation des pommes et donc la récolte.
Autre maladie fréquente chez le poirier, la pourriture des fruits, ou moniliose. Ce champignon peut provoquer des dégâts importants chez le pommier.
Si vous constatez que les feuilles de votre pommier s’enroulent et deviennent collante, il s’agit surement de pucerons ou de cochenilles.
Pour aller plus loin :
La récolte a lien en fin d’été et peut se prolonger jusqu’à l’automne en fonction des variétés mais aussi de la météo et du climat de votre région.
La meilleure façon de conserver les pommes est d’abord de les récolter au bon moment.
A lire sur le sujet :
Afin de favoriser la fructification du pommier, surtout au début, apportez lui un amendement organique du type fumier et algues à l’automne et au printemps.
Laure Hamann, ©xalanx, ©Friedberg