Le poirier est l’un des arbres fruitiers les plus courants de nos vergers. La plantation, la taille ou la fertilisation sont autant de gestes d’entretien qui amélioreront la récolte des poires. Voici comment le cultiver et en prendre soin au fil des saisons.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Pyrus cummunis
Famille : Rosacées
Type : Arbre fruitier
Hauteur: 5 à 15 m
Sol : Ordinaire
Exposition : Ensoleillée
Feuillage : Caduc – Récolte des poires : Fin d’été/Automne
La plantation du poirier est une étape importante car elle conditionne la reprise, l’enracinement et donc la croissance de votre poirier.
Cet arbre fruitier, comme la majorité des arbres, se plante à l’automne afin de favoriser l’enracinement avant l’hiver.
Si vous souhaitez planter au printemps ou en été, prévoyez un arrosage plus régulier, surtout au début.
Le poirier apprécie un substrat riche, profond et meuble. Les sols gorgés d’eau ou très secs ne sont pas pour lui. On le place au soleil dans un endroit abrité du vent. Vous pouvez le cultiver en pot ou en pleine terre, palissé ou en forme libre.
Comme beaucoup de fruitiers, le poirier offre son lot de fleurs printanières. Entre mars et juin selon les variétés, il se pare d’une multitude de fleurs simples. Blanches à rosées, elles ont cinq petits pétales ronds, un cœur jaune et des étamines plus foncés. Très florifère, l’arbre est entièrement recouvert de ces jolies fleurs. La plupart des variétés de poirier ne sont pas autofertiles. C’est-à-dire qu’il leur faut un autre sujet à proximité pour produire des fruits. Vous profiterez donc d’une double floraison !
Une fois en place, l’entretien du poirier est assez facile et seule la lutte contre les champignons réclame des soins particuliers (cf. paragraphe ci-dessous consacré aux maladies).
Mais pour stimuler l’apparition de belles et nombreuses poires, il faut opérer une taille de fructification en fin d’hiver.
Un poirier commun fructifie au bout de 5 à 10 années. Il faut s’armer de patience ou acheter un sujet déjà développé.
En fonction de la variété cultivée, la période e récolte s’étend entre juin et octobre. Prenez garde à récolter vos fruits avant les premières gelées. Une poire mûre à point doit se détacher facilement du pédoncule. Pour cela, faites ¼ de tour, si le fruit ne vient pas c’est qu’il n’est pas prêt à être cueilli.
Quand récolter les poires ? voici une question fréquente car il est parfois difficile de déterminer le meilleur moment.
Une fois la cueillette des poires effectuée, il s’agit de les conserver dans les meilleurs conditions pour les garder le plus longtemps possible.
Le poirier, comme la plupart des arbres fruitiers, est sujets à quelques maladies courantes, notamment des champignons.
Le poirier étant sensible aux maladies, il est conseillé de lui pulvériser du purin d’ortie et de la bouillie bordelaise en prévention. Pendant ses premières années, arrosez régulièrement le poirier qui a besoin d’un sol frais.
Si ses feuilles jaunissent et tombent, c’est qu’il manque d’eau ! Ensuite, faites des apports d’eau en cas de sécheresses.
À chaque printemps, griffez le pied du poirier et garnissez-le d’une couche de compost.
Si une attaque survient en fin de cycle, les dommages sont souvent limités avec de simples tâches sur les poires. La récolte n’est donc pas compromise.
Si la tavelure intervient tôt en saison, un traitement est recommandé pour éviter la propagation de la maladie.
Il existe des fongicides anti-tavelure efficaces mais il vaut mieux les utiliser si la maladie est déjà là.
Des tâches rougeâtres, noires et brunes apparaissent sur les feuilles.
Autre phénomène fréquent chez le poirier, la pourriture des fruits, du nom de moniliose. Ce champignon peut provoquer des dégâts importants qu’il est préférable d’éviter en préventif.
Si vous constatez que les feuilles de votre poirier s’enroulent et deviennent collante, il s’agit surement de pucerons ou de cochenilles.
Pour aller plus loin :
Le poirier commun, réputé pour sa durée de vie très élevée (parfois près de 200 ans), est un arbre originaire d’Europe et d’Asie.
Il est en général de taille moyenne, mais il peut atteindre dans certains cas une quinzaine de mètres.
Le poirier fleurit dès le mois d’avril et donne de superbes petites fleurs blanches parfois rosées qu’affectionnent les abeilles au printemps.
On peut le trouver aussi bien à l’état sauvage, dans nos jardins, ou en culture pour la production de poires.
Lors de la plantation, paillez le pied de l’arbre afin de le protéger du gel.
Renouvelez cette opération tous les ans, vous éviterez ainsi la pousse des mauvaises herbes et l’utilisation de produis nocifs pour vos poires…!
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