Alors que l’eau devient une ressource précieuse et menacée en raison du réchauffement climatique, l’oya fait partie des systèmes d’irrigation qui permet un arrosage ciblé et efficace. Très facile à se procurer, ce pot en terre cuite poreux est écologique et de plus en plus utilisé par les jardiniers. Voici quelques conseils d’utilisation.
Ce pot en terre porte aussi le nom de olla qui signifie «marmite en terre cuite». C’est une méthode d’arrosage 100 % naturelle.
Après l’avoir enterré ou planté dans la terre entre les plantes, on le remplit d’eau. La porosité de l’argile va alors permettre à l’eau de traverser la paroi du contenant jusqu’aux racines. Avec ce système, les plantes ne puisent que l’eau dont elles ont besoin permettant une économie d’eau considérable.
Le saviez-vous ?
Pour être performant, un oya doit être fabriqué en terre cuite à la main, non émaillé et cuit à basse température pour préserver la porosité de l’argile. Généralement, il possède un couvercle pour empêcher l’évaporation, les impuretés et la ponte des insectes (moustiques, etc.).
Il existe deux types d’oya, celui à enterrer ou celui à planter.
On peut utiliser les oyas à enterrer pour toutes les plantations (jardin d’ornement, potager, arbre fruitier, plantes en pots, etc.), car ils existent dans différentes tailles. Cependant, il est préférable de choisir ce modèle avant de semer pour éviter d’abîmer le système racinaire. Il suffit alors de l’ enterrer dans la terre en suivant quelques règles simples :
L’oya à planter possède un entonnoir à la base qui permet de l’utiliser dans une plantation déjà existante. Après avoir choisi la bonne taille, il se plante très facilement dans la terre. En plus d’être efficace et pratique, il est également très esthétique et peut s’utiliser pour les plantes d’intérieur.
S’il l’on utilise de l’eau trop calcaire, faire tremper l’oya une fois par an dans du vinaigre blanc.
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