Si vous aimez les kiwis, si riches en vitamine C, n’attendez plus pour les cultiver au jardin ! La quantité de fruits produite par l’actinidia, cet arbuste aux allures de liane, va vous étonner.
Originaire des forêts du centre de la Chine, l’actinidia est une plante non seulement facile à cultiver, mais aussi très productive, vigoureuse et peu sensible aux maladies. Elle est si rustique qu’elle supporte les températures hivernales jusqu’à – 20°.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Actinidia chinensis
Famille : Actinidiacées
Type : Grimpante, fruitier
Hauteur : 4-5 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Riche, bien drainé
Feuillage : Caduc – Floraison : Printemps – Récolte : Automne
Préférez un sol profond et frais, riche en humus, en évitant un sol calcaire qui peut provoquer la chlorose (jaunissement des feuilles et ralentissement de la croissance).
Pour garnir une tonnelle avec vos deux plants, prévoyez-la assez grande et assez haute (2,50 m de hauteur) : la plante a besoin d’aisance. Équipez-la d’un support résistant à une végétation exubérante.
Plantez-la en situation abritée, de préférence à exposition est ou sud-est. L’actinidia se plaît dans un environnement peu venté et humide, évitez donc les situations trop ensoleillées. C’est une plante dioïque : les fleurs mâles sont portées sur un pied différent que les fleurs femelles. Deux plants (un mâle et un femelle) suffisent pour les besoins d’une famille. La présence d’abeilles est indispensable au printemps pour polliniser les fleurs du pied femelle qui produiront les fruits.
Plantez vos actinidias dès la sortie de l’hiver (début février), apportez 3 à 4 pelletées de compost mûr dans le trou et prévoyez un tuteurage solide sur la pergola.
Dans les régions aux hivers rigoureux et froids., le kiwi se plante de préférence au printemps
Mais en zone plus tempéré, vous pourrez aussi planter votre kiwi à l’automne, en évitant naturellement les périodes de gel.
Le kiwi aime les situations ensoleillées même si une ombre légère l’après-midi convient bien en cas de soleil brulantContrairement à ce que l’on pense parfois, le kiwi pousse très bien sous nos latitudes et la production souvent importantes lorsque les conditions de pollinisation sont bien réunies.
L’actinidia est facile à multiplier par marcottage. Pour cela, une longue pousse de l’année doit être enterrée en juin sur une vingtaine de centimètres. Séparée du pied-mère au printemps suivant, elle est prête à être repiquée dans une tonnelle.
Le kiwi est une liane fruitière dont la pollinisation est essentielle et un élément délicat à maîtriser.
Vous devez tout d’abord planter 1 pied mâle pour 4 à 5 pieds femelles sans quoi vous n’aurez aucune chance d’avoir un kiwi.
Notons également que la distinction entre pied mâle et femelle se fait en regardant les fleurs :
Il existe également des variétés de kiwi autofertile qui porte sur le même pied des fleurs mâles et femelles. Parmi elles, notons le kiwi Solissimo.
Les variétés de kiwi autofertile sont néanmoins beaucoup moins productives de l’aveu même de ceux qui les ont testées.
Après avoir planté vos kiwis dans de bonnes conditions, il va falloir respecter quelques consignes d’entretien.
Voici nos conseils afin d’améliorer la croissance du kiwi, la pollinisation et la fructification de l’actinidia.
1 / Le palissage du kiwi est la première chose à assurer car c’est une liane qui ne s’accroche pas seule
2 / Le kiwi a besoin d’eau, surtout durant les 1ères années suivant la plantation
3 / Le kiwi a besoin d’un sol fertile pour bien se développer
4 / Enfin, la protection hivernale en climat frais l’hiver peut avoir son importance
Sachez que votre plant à l’allure alors si chétive vous surprendra par sa rapidité de croissance et surtout par sa vigueur. Pour cette raison, contenez votre plantation grâce à une taille régulière. L’été, raccourcissez les rameaux fruitiers et l’ hiver, supprimez les rameaux les plus âgés.
Au bout de 4-5 ans, vous pourrez savourer les fruits de votre plantation.
La taille du kiwi joue un rôle important dans la fructification de votre actinidia.
La période de taille du kiwi est l’hiver, en général de décembre à février en évitant les périodes de gel.
Durant l’été, on peut aussi tailler le kiwi. La période se situe en général en juillet lorsque les fruits sontà peine plus gros qu’une cerise
>>Voici nos conseils en vidéo pour bien tailler un kiwi >>
Le kiwi se récolte dans l’hémisphère nord avant les premières gelées hivernales, en générale courant novembre.
Pour savoir quand récolter le kiwi, il faut passer son ongle sur la chair et voir si elle se retire sous la pression, c’est alors le bon moment pour les récolter.
Le kiwi ne résiste pas au froid l’hiver et il faut donc le récolter avant les premiers gelées.
Pour conserver les kiwis en hiver le plus longtemps possible, on les place dans un lieu frais (environ 5°) et aéré. Vous pourrez ainsi les conserver plusieurs mois et les déguster tout l’hiver.
Les premiers kiwis n’arrivent qu’au bout de plusieurs années, en général 4 à 5 ans minimum.
Du nom scientifique « Actinide de Chine », le kiwi est encore appelé « souris végétale », « Yang Tao » ou « Actinidier » (chez les pépiniéristes).
Concernant ses valeurs nutritives, le kiwi contient des glucides, protéines et une importante quantité de fibres alimentaires.
Il est également vanté pour ses propriétés oxydantes, sa forte teneur en vitamines (C, K, B9, E) et minéraux (potassium, oméga 3 et 6, cuivre)
Parmi les vertus médicinales reconnues au kiwi, il aide à lutter contre les rhumes, les allergies, le vieillissement et l’hypertension.
Pour une bonne santé, grâce à sa teneur en vitamine C, c’est un remède pour résister à la nervosité et le stress.
Quant aux fibres qu’il renferme, véritable remède naturel contre la constipation, elles favorisent le transit intestinal et la digestion.
Le kiwi est recommandé pour les cures amincissantes !
Procurant une sensation de satiété, ce fruit à la pulpe sucrée et acidulée favorise la perte de poids et élimine la rétention d’eau.
Par ailleurs, consommer du kiwi :De plus, des études scientifiques ont prouvé que, consommer régulièrement la « souris végétale », préviendrait l’apparition de certains cancers, maladies chroniques et cardiovasculaires.
Le kiwi a été décrit pour la première fois en 1750 par Chéron d’Incarville (jésuite français).
Encore appelé « Yangtao » (en chinois), il poussait naturellement en forêt, le long du fleuve de la vallée du Yangzi Jiang.
Vers la fin du XIXe siècle, des plants ont été importés en Europe puis, en 1904 sur le continent américain. La même année, il apparut en Nouvelle-Zélande, et deux ans plus tard en France, mais sans franc succès.
D’abord cultivé dans les jardins domestiques, la commercialisation du kiwi n’a débuté qu’en 1940 en Nouvelle-Zélande. 20 ans plus tard, des plants furent présentés au Jardin des plantes (France) par Jacques Rabinel (architecte français résident en chine), qui devint ensuite, le premier fournisseur en Gironde.
Connu sous le nom de « groseille de Chine », sa commercialisation fut plus complexe aux Etats-Unis durant la période de la Guerre Froide. En 1953, les néo-zélandais le rebaptisèrent « kiwi », en référence à l’emblème de leur pays.
Originaire de la Province de Shaanxi (Chine) puis importé en Nouvelle-Zélande, le kiwi est un fruit dont la culture est adaptée à un climat dit « montagnard tropical ». Appartenant à la famille des Actinidiaceae, ce fruit à la peau brune et duveteuse est reconnu pour ses multiples valeurs nutritionnelles.
Idéal en dessert, ce délicieux fruit dégusté depuis plus de 2000 ans, fait également partie des aliments pouvant déclencher des allergies orales.
Bon nombre de jardiniers se sont laissés envahir par cette liane grimpante alors n’oubliez pas de tailler régulièrement votre kiwi
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