Souci : bienfaits et vertus

souci fleur bienfaits vertu

Le Calendula officinalis, communément appelé souci des jardins, ou souci officinal, est une fleur de couleur jaune orangé très vive,

qui s’ouvre et se referme en fonction des mouvements du soleil. Cette particularité lui a d’ailleurs valu le surnom de «fiancée du soleil ». Elle appartient à la famille des astéracées.

Ses variétés sont diverses mais sa culture est simple. Un seul semis en sol ordinaire et drainé entre Avril et Juin suffit pour que le souci se ressème de lui-même d’une année à une autre. Il peut être semé en pot ou dans un jardin et ne nécessite que très peu d’entretien.

Originaire du bassin méditerranéen, elle est cultivée dans toutes les régions du monde à climat tempéré et mesure entre 40 et 70 cm. Sa floraison commence au cours des premiers jours du printemps, et peut s’étaler sur toute l’année. Ses fleurs sont comestibles. 

> A lire aussi : bien cultiver le souci

Souci, pour la petite histoire…

Dès l’Antiquité, l’utilisation du souci officinal est remarquée en cuisine, mais aussi en cosmétique. Elle gagne le cœur des Européens au 7è siècle, et sa culture se développe au Moyen-âge. Ses vertus médicinales se font alors remarquer : il apaise les piqûres d’insectes, les morsures de serpent, et semble efficace contre la jaunisse, la conjonctivite, la fièvre.

Les phytothérapeutes et les médecins s’en approprient et l’intègre à la fabrication de produits d’hygiène et dermatologiques en raison de ses vertus thérapeutiques.

Quelles sont-elles ? Quel impact sur l’organisme ? Quelle posologie pour des résultats sans pareil ?

Propriétés, bienfaits et vertus du souci

souci plante sante Le souci officinal possède des principes actifs qui lui confèrent ses propriétés anti-inflammatoires, anti-oedémateuses, anti-oxydantes, analgésiques et hydratantes. Ce sont les flavonoïdes, les triterpendioles, les saponosides, l’acide salicylique et le mucilage.

Son huile essentielle, elle, a des propriétés anti-bactériennes.

Ce sont les fleurs de cette plante qui sont généralement utilisées en phytothérapie. Fraîches ou séchées, les fleurs sont souvent préparées en infusion, mais interviennent dans la fabrication de pommades, crèmes, gels, baumes, collyres…etc.

En application locale externe, elles sont efficaces pour soulager les problèmes cutanés mineurs (érythèmes fessiers, croûtes de lait de bébé, petites plaies…etc)

Ses vertus calmantes, apaisantes et cicatrisantes sont également remarquables dans les soins contre les coups de soleil, les écorchures, les gerçures, les crevasses, les eczémas, les furoncles…etc.

Pour soulager les brûlures légères, les piqûres d’insectes, les urticaires, le souci officinal (en crème ou pommade) est un anti-oedémateux et anti-inflammatoire sans pareil.

En usage interne (infusion), le souci officinal agit non seulement sur le système immunitaire, fait baisser la fièvre, mais apaise aussi les inflammations de la gorge, la bouche, les troubles gastriques et hépatiques. Il nettoie ainsi le foie, soulage les inflammations gastriques, et les douleurs prémenstruelles.

Utilisation du souci pour ses bienfaits

  • Souci infusion tisaneEn infusion, le souci officinal est efficace en cas de troubles digestifs, de mycoses, de douleurs prémenstruelles ou de régulation du cycle menstruel. Pour cela, il suffit de faire bouillir 200 ml d’eau et d’y jeter 2 c. à café de fleurs séchées. En boire 1 tasse 3 fois par jour pendant 15 jours maximum.
  • En compresse, l’infusion (suivant la préparation ci-dessus) peut être appliquée sur les yeux en cas de fatigue oculaire, ou pour laver de petites plaies.
  • En massage, l’huile essentielle du souci officinal s’applique sur les peaux irritées 3 fois par jour.

Attention : La prise d’infusion est déconseillée aux femmes enceintes, celles allaitantes et aux jeunes enfants (moins de 6 ans).

> A lire aussi : bien cultiver le souci


©SilviaRita