Source d’inconfort quasi permanent, les hémorroïdes sont une dilatation des veines de la zone anale (rectum et anus), ainsi que du tissu les entourant. Phénomène comparable à des varices pouvant apparaître au niveau des jambes, ces veines dilatées en permanence se gonflent souvent au moment où le sujet va à la selle.
Aujourd’hui en France, 50% des adultes âgés de plus de 50 ans se plaignent de problèmes d’hémorroïdes.
Ce trouble incommodant, intime mais fréquent est souvent difficile à aborder par le sujet. Pourtant, « tout le monde a des hémorroïdes » et, c’est leur inflammation qui pose problème.
Mais, des soins maison, l’automédication ou la prise des médicaments disponibles en vente libre sont-ils suffisants pour soulager les douleurs ? Si non, existe-t-il d’autres alternatives ? Quant aux plantes, peuvent-elles efficacement soulager une crise d’hémorroïdes ? Lesquelles et dans quelles mesures ? Tour d’horizon …
Définition d’Hémorroïde :
Définis comme étant des tissus vascularisés tuméfiés localisés dans la paroi de l’anus et du rectum, les hémorroïdes forment souvent de petits caillots sanguins ou encore, provoquent des saignements mineurs lors de la défécation.
Différents types d’hémorroïdes :
Il existe deux types d’hémorroïdes à savoir:
Très sensibles du fait de la présence de fibres nerveuses sensitives à cet endroit, elles se manifestent sous la peau de l’orifice de l’anus et, peuvent enfler.
Plus encore, on constante souvent chez le patient, un caillot de sang qui se développe dans une veine dilatée, provoquant ainsi un inconfort douloureux et gênant à la fois.
Identifiées selon leur stade d’évolution, ce type d’hémorroïdes se forme soit dans la partie inférieure du rectum, soit à l’intérieur de l’anus.
Ainsi :
– au 1er degré, la veine dilatée est nichée à l’intérieur de l’anus
– au 2nd degré, au moment où le sujet va à la selle, la veine dilatée sort de l’anus. Après l’effort de défécation, elle retrouve sa position initiale.
– au 3e degré, le sujet parvient à remettre l’hémorroïde « à sa place » après l’effort nécessaire pour déféquer.
– au 4e et dernier degré, l’hémorroïde reste à l’extérieur de l’anus et ne peut retrouver sa « position initiale ».
Les symptômes des hémorroïdes sont divers.
Généralement, une crise d’hémorroïdes dure quelques jours et, les symptômes disparaissent ensuite.
Très souvent, le sujet se plaint de :
Habituellement, certains facteurs de risque provoquent une inflammation des hémorroïdes.
On retiendra entre autre :
Plus encore, certaines personnes sont à risque et sont « facilement » sujettes à des crises d’hémorroïdes.
Il s’agit essentiellement de :
A ces facteurs de risque, s’ajoutent des habitudes alimentaires dont celles de personnes ayant une préférence pour les plats en sauce, le lait, les charcuteries, les épices pimentées ou poivrées, l’alcool, le café, le riz complet ou encore, le chocolat blanc.
Pour soulager les démangeaisons et les douleurs parfois peu intenses d’une crise d’hémorroïdes, certaines plantes regorgent de bienfaits bien connus. Quelle est la posologie à respecter ?
En effet, certaines plantes possèdent des substances telles que des flavonoïdes qui ont un effet positif et protecteur sur les vaisseaux sanguins.
Il s’agit en effet :
Le marronnier d’Inde dont l’écorce et les marrons contiennent des substances qui auraient un effet positif (stimulant et protecteur) sur les vaisseaux sanguins. Il s’agit en effet de l’æsculoside et de l’æscine qui en plus, réduiraient l’inflammation. Il serait donc indiqué pour des cas hémorroïdes moins graves.
Pour soulager les douleurs dues aux hémorroïdes, il est préconisé de le consommer sous forme de :
– gouttes : 5 à 15 gouttes au quotidien jusqu’à disparition des douleurs, sont suffisantes.
– infusion. Pour ce faire, dans 1L d’eau, versez 40 grammes de marron d’Inde concassés puis, portez le tout à ébullition pendant 5 mn. Hors du feu, laissez reposer pendant une dizaine de minutes. Buvez-en 1 ou 2 tasses entre les repas pendant 3 semaines. Interrompez la prise pendant 10 jours puis, refaites une cure de 3 semaines à nouveau. Vous pouvez ajouter du miel à souhait pour relever le goût.
– suspension intégrale de plantes fraîches. Pour ce qui est de la posologie, 1 bouchon doseur de 5 ml dans un peu d’eau fraîche, matin et soir est suffisant.
De l’hamamélis, on utilise son écorce et ses feuilles qui contiennent des substances (flavonoïdes et tanins), favorisant la résistance des vaisseaux sanguins. En cas de crises d’hémorroïdes, les spécialistes recommandent un traitement local (suppositoire ou crème) ou un usage par voie orale de l’hamamélis.
Contenant des substances ayant un effet stimulant et protecteur sur les petits vaisseaux sanguins et les veines, les feuilles de la vigne rouge sont indiquées en usage traditionnel pour atténuer les douleurs provoquées par une crise d’hémorroïdes.
Fragon épineux ou petit-houx. Le rhizome de cette plante est connu pour ses propriétés favorisant la contraction et la protection des parois des vaisseaux sanguins. Utilisé en application locale (suppositoire ou crème) ou par voie orale, il est indiqué pour réduire les sensations de démangeaison et de brûlure.
Grâce à ses fleurs contenant des flavonoïdes, cette plante aurait des vertus permettant de resserrer un orifice, ainsi que des actions toniques sur les vaisseaux sanguins.
Pour compléter la liste des plantes reconnues pour soulager naturellement les crises d’hémorroïdes, on notera :
Mais également :
Dans certains cas de traitements naturels contre les crises d’hémorroïdes, certains spécialistes recommandent de suivre les principes de la médecine Unani selon lesquels, on associe certaines plantes sous forme de distillat ou huile essentielle pour obtenir une lotion aux fonctions active et pénétrante.
En effet, l’association du bouleau (antispasmodique ,anti-infectieux) avec le noyer (anti-inflammatoire, cicatrisant, antiseptique), l’hamamélis (stimulant la circulation) et la renouée bistorte (tonique, hémostatique, astringente) a pour effet de soulager, cicatriser et surtout renforcer les parois veineuses.
En cas de doute ou persistance des symptômes, n’hésitez pas à consulter votre médecin pour un avis voire un traitement plus adapté.
c’est vraiment bien saisie mais dans nombre plantes ne sont connues dans mon pays