Plante aromatiques pleine de vertus, la sarriette fait partie des fines herbes, au même titre que le romarin et le thym. Originaire d’une vaste zone géographique regroupant l’Europe centrale, le Proche-Orient, l’Asie-Mineure et le Maghreb, la sarriette pousse au bord des routes méditerranéennes et existe en 2 espèces principales dont :
Elle prospère sur les sols légers, calcaires et bien drainés des régions ensoleillées.
Faisant partie de la composition des Herbes de Provence, la sarriette est appréciée en gastronomie pour ses arômes et en médecine naturelle pour ses bienfaits thérapeutiques.
De son nom scientifique « satureia hortensis » signifiant en latin« herbe à satyre », la sarriette – dont l’appellation est apparue en 1398 – est connue depuis l’Antiquité.
Elle est utilisée par les peuples grecs et égyptiens qui s’en servaient pour assaisonner leurs plats. Ils la consommaient également sous forme de boisson pour stimuler leur puissance sexuelle.
Plus tard, qualifiée de « plante du bonheur » pour certains et considérée comme « plante du Diable » pour d’autres, elle fut importée en Europe centrale et septentrionale par les moines bénédictins qui se virent ensuite, interdits de la consommer pour ses vertus aphrodisiaques.
Encore appelée « herbe de St Julien », « sadrée », « poivre d’âne » (en Provence), poivrette (en Suisse), ou encore « savourée », la sarriette est un arôme dont le goût rappelle à la fois, celui du thym et de la menthe.
Originaire des régions méditerranéennes orientales et de la mer Noire, la sarriette pousse aussi bien dans les champs de lavande que de thym.
Pouvant atteindre 30 à 40 cm de hauteur, cette plante aromatique est caractérisée par :
Plante vivace annuelle et semi-permanente, la sarriette est riche en acide rosmarinique : un puissant antioxydantdont l’action prévient des risques de maladies cardiovasculaires, celles liées au vieillissementou encore certains cancers.
Véritable source de minéraux (magnésium, fer, calcium, manganèse) et de vitamines (K, B6).
On y trouve aussi des glucides, protéines, lipides et fibres alimentaires. Enfin, le poivre d’âne a également des propriétés carminative, anesthésiante, tonifiante et digestive.
Quant aux bienfaits thérapeutiques, il est reconnu pour :
Herbe à la fois antivirale et antiseptique, la sarriette soigne efficacement les maux de gorge, les rhumes. De même, son effet anti-fatigue se mesure à sa capacité à redonner de l’énergie, qu’elle soit intellectuelle, physique ou sexuelle.
En cuisine, la sarriette se consomme généralement sous forme séchée. Utilisée comme épice depuis l’Antiquité, elle permet de relever le goût des sauces, grillades de poissons ou viandes, soupes, ragoûts de légumes.
Certains gourmets la recommandent pour assaisonner un plat de pommes de terre ou alors, sur du fromage de chèvre.
En cas d’infections ou affections respiratoires, les naturopathes recommandent soit un bain de bouche, soit une infusion de sarriette.
Préparation:
©HandmadePicture, ©Madeleine Steinbach, ©Hans Braxmeier
Bonjour, vos écrits sont super intéressant et j’applique vos conseils. Si vous aviez l’effet subtil de cette plante cela m’aiderais bien, je les consigne par écrit, car j’adore les plantes.
Merci !!!