Considéré comme la boisson nationale en Afrique du Sud, le rooibos se démocratise ces dernières années en Occident grâce à son goût de noisette très doux et sans amertume. Dépourvu de théine et de caféine, il a l’avantage de pouvoir être consommé tout au long de la journée tout en présentant de réels bienfaits pour la santé.
On cultive le rooibos principalement dans la région montagneuse de Cederberg en Afrique du Sud. En effet, celle-ci réunit toutes les conditions favorables à son développement, un sol acide et pauvre et un climat chaud et sec.
Alors que l’on récolte le thé sur le camellia sinensis (arbre à thé), le rooibos est issu d’une plante de la famille des fabacées, l’Aspalathus linearis.
Le saviez-vous ?
Le mot rooibos provient de l’Afrikaans et signifie buisson rougeâtre. Consommé par les indigènes du sud de l’Afrique depuis des siècles, il faut attendre 1905 pour qu’il soit commercialisé par un marchand russe, Benjamin Ginsberg. La culture du rooibos commence vraiment dans les années 1930 grâce au Dr Nortier.
On le découvre davantage à partir de la Seconde Guerre mondiale, en raison de la pénurie de thé qui sévit alors.
La récolte a lieu de janvier à mars. On cueille les rameaux de la plante avec ses feuilles. Ces derniers sont hachés, écrasés et humidifiés pour accélérer l’oxydation.
Une douzaine d’heures plus tard, le rooibos passe du vert au rouge, développant tout son arôme.
Après avoir séché au soleil pour atteindre un taux d’humidité inférieur à 10 %, il est stérilisé à la vapeur pour éliminer les potentielles bactéries.
💡 Il existe deux types de rooibos. Rouge, il a été oxydé et se rapproche en goût du thé noir. Vert, il a subi uniquement l’étape du séchage. Son goût est herbacé et végétal. Plus naturel, il contient davantage d’antioxydants. L’un comme l’autre ne contient ni théine ni caféine, ce qui en fait une boisson idéale pour tous.
Le rooibos est riche en aspalathine et en quercétine, deux puissants antioxydants de la famille des flavonoïdes. Ils protègent les cellules des effets néfastes des radicaux libres. Sur le long terme, leur consommation prévient les maladies cardiaques et certains types de cancers.
Avec une présence très faible en tannins, à la différence du thé, le rooibos ne limite pas l’absorption du fer. En effet, ce sont ces derniers qui interagissent avec le fer, empêchant son absorption.
De plus, c’est une source non négligeable de sodium, potassium et magnésium.
Le rooibos contient des acides capables de lutter contre l’eczéma, le psoriasis et l’acné.
💡 Pour profiter de cette propriété, il faut infuser un sachet, le laisser refroidir et l’appliquer sur les zones atteintes.
💡Le rooibos se déguste aussi bien chaud que froid. On peut l’agrémenter avec du miel, du lait, des épices (cannelle, gingembre, anis, badiane, cardamome, etc.), des agrumes (citron, orange) ou des plantes aromatiques (menthe, thym, etc.).
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Dans le cas de problèmes rénaux, hépatiques ou d’un traitement de chimiothérapie, il faut demander l’avis de son médecin avant de consommer du rooibos.
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L.D.