Fruits d’une plante buissonnante, récoltés avant maturité et consommés comme un légume frais, les petits pois appartiennent à la famille des Papilionacées. Cultivés depuis l’Antiquité, dans le bassin méditerranéen, ils sont majoritairement consommés en été, surtout dans le Sud de la France.
Encore appelées « pois de jardins », ces jeunes graines de couleur verte sont appréciées en gastronomie pour leur saveur sucrée, mais aussi en médecine pour leurs propriétés, valeurs nutritionnelles et bienfaits thérapeutiques.
Étymologie du petit-pois :
Le terme « pois » est apparu dans la langue de Molière au 12e siècle et son étymologie aurait des racines diverses. Selon certains écrits, le mot « pois » viendrait du grec « pisos » ou « pesi » qui signifierait « pois séparé de sa gousse » (puisqu’il fallait le concasser avant cuisson). Pour d’autres, il serait dérivé de « pisum » nom latin de la plante, ou « pisere » qui veut dire « casser ».
Originaires d’Asie Centrale, les petits pois étaient – dans l’Antiquité – consommés séchés. Plus tard au 17e siècle, ils ont été introduits en France sous le règne de Louis XIV grâce à un marchand de Gènes (Italie) nommé Audiger. Ayant apprécié le léger goût sucré de ce légume, le Roi Louis XIV l’exigea en primeur dans ses jardins.
Au fil du temps, la culture du petit pois s’est propagée dans toute la France, des régions du Sud au Nord jusqu’à l’Ouest, en passant par la région parisienne.
Également appelés « pois potagers », les petits pois existent sous diverses variétés regroupées en 2 principales catégories. Définis selon les particularités et l’épaisseur de leur goût, on distingue :
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Dotés d’une grande variété de minéraux (calcium, magnésium, fer, phosphore, potassium), de vitamines (A, B, C, E, K) et d’oligo-éléments (sélénium, zinc, manganèse, fluor, cuivre), les petits pois sont également riches en protéines, en glucides et en fibres alimentaires.
Ils renferment des propriétés antioxydantes qui préviennent de certains cancers (sein, poumon) et réduisent les risques d’affections cardiovasculaires, chroniques ou celles liées au vieillissement (cataracte, cardiopathie, artériosclérose…).
Au-delà de ces effets anti-oxydants, les pois de jardins contribuent à la santé des gencives et dents, des os et des cartilages. Comme anti-inflammatoire, ils favorisent la coagulation sanguine, la cicatrisation des plaies, le développement du fœtus tout en protégeant l’organisme d’infections.
La teneur en fibres des petits pois aide à la digestion et au contrôle du diabète Type 2.
Grâce au fer, sa propriété antianémique est essentielle à la régénérescence cellulaire et hormonale, ainsi qu’à la fabrication de neurotransmetteurs dans l’influx nerveux.
Possédant un index glycémique très modéré, les petits pois favorisent la satiété. Ils inhibent une hausse brutale de glycémie pouvant provoquer de petites faims entre les repas. Il est donc recommandé pour un régime amincissant.
Dans une poêlée paysanne avec d’autres légumes et des lardons, en purée, en terrine, au beurre ou braisés, en jardinière ou en clafoutis, les petits pois sont un vrai régal.
Ils accompagnent parfaitement les poissons, volailles, viandes ou crustacées.
Associés à la carotte, ils apportent du tonus à l’organisme, et le reminéralisent lorsqu’ils sont consommés en risotto ou avec du pain.
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