Myrtille : bienfaits et vertus

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Cousine de la myrtille américaine appelée « blueberry », la myrtille est un fruit appartenant à la famille des Ericaceae, lui-même produit par des espèces du genre Vaccinium.

Petites baies de couleur bleu-violacé dont le goût est délicatement sucré, les myrtilles sont les seuls végétaux nécessitant un sol riche en aluminium pour leur développement.

Toutefois, ces baies renferment des vertus culinaires et thérapeutiques sans pareil. Quelles sont-elles ? Comment agissent-elles sur l’organisme humain ? Comment s’en servir à bon escient ? Quelles sont les précautions à prendre avant de les consommer ?

Voici des esquisses de réponses dans les lignes qui suivent …

Myrtille, pour la petite histoire

Sur le continent Européen, c’est depuis le Moyen Age que l’on utilise la myrtille pour soigner la diarrhée voire éradiquer la dysenterie.

Durant des siècles jusqu’au 20e siècle, les myrtilles se sont imposées en médecine occidentale.

Peu à peu, cette plante est entrée dans composition de remèdes de la pharmacopée traditionnelle.

Les femmes en consommaient pour stopper la production de lait, d’autres peuples s’en servaient pour réduire le taux de sucre dans le sang, pour soigner les problèmes circulatoires, le diabète, les maladies oculaires (cataracte, glaucome) ou encore, le scorbut.

Par contre, du côté nord-américain, c’est plutôt le bleuet (consommé par les Indiens d’Amérique) que les premiers colons ont découvert en même temps que les myrtilles.

Chez les indiens, entre purifier le sang et soigner une maladie mentale, ses vertus médicinales étaient très appréciées.

Myrtille : propriétés, vertus et bienfaits pour la santé

> Myrtille en médecine

Fruits très peu caloriques, les propriétés médicinales des myrtilles sont multiples. Véritables antioxydants et riches en fibres, en anthocyanes, en pigments végétaux, en acides malique et citrique, en vitamines hydrosolubles, en anthocyanosides et en alcaloïdes indoliques, les myrtilles sont très diurétiques et constituent un coupe-faim.

Cette plante de la famille des Ericaceae, renferme également des propriétés antihéméralopiques, antihémorragiques, anti diarrhéiques, mais aussi antiseptiques.

Quant à ses effets sur l’organisme, les vertus de la myrtille sont reconnues pour :

– leur capacité à soigner les troubles digestifs du fait qu’elle renferme des tanins,

– son action astringente et anti-inflammatoire.

Puissant antioxydant, les scientifiques ont démontré que les composés des myrtilles favorisent la prévention maladies cardiaques et le stress oxydant.

D’après certains chercheurs, le jus de myrtilles aurait d’une part, un effet positif sur la mémoire et d’autre part, la capacité à prévenir des maladies dégénératives ou des cancers.

> Myrtille en cuisine

Les myrtilles sont consommées en pâtisserie (gâteaux, tartes) ou fraîches.

Dans d’autres cas, son usage culinaire est préconisé pour la préparation de sirops, des liqueurs, des tisanes, des confitures, des vins, de l’eau-de-vie et même des sorbets.

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Astuces pratiques et posologie à propos de la myrtille

Pour une meilleure santé cardiovasculaire, il est recommandé de consommer les myrtilles :

– en infusion (en cas de diarrhée) : versez 1 cuillère à soupe de myrtilles séchées dans 50 cl d’eau. Laissez infuser pendant 20 minutes. Filtrez. Buvez-en 10 cl toutes les 3 à 4 h.
fraîches : mangez 1 tasse de fruits frais par jour.
– en extrait standardisé : la posologie habituelle est de 360 à 600 mg

par jour pour contenir 25% d’anthocyanes.

– en sirop (fait-maison) : à verser sur des crêpes ou gaufres.

Bon à savoir à propos de la myrtille

Pour les femmes enceintes, il est déconseillé de consommer les myrtilles crues car il y a un risque de toxoplasmose. Dans tous les cas, demandez l’avis de votre médecin.

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