Comme l’aloe vera ou le karité avant elle, l’huile de neem vient de loin pour se faire une place dans nos cosmétiques.
Capable de vivre 200 ans, le neem produit jusqu’à 30 kg de graines. A partir de ces dernières, on extrait à froid une huile au parfum puissant utilisée dans la médecine ayurvédique.
L’usage traditionnel du neem, ou margousier, peut surprendre. En effet, en Inde, pays d’où il est originaire, les agriculteurs utilisent ses propriétés fertilisantes et insecticides.
Sa capacité de résistance aux petites bêtes et à la sécheresse force le respect. Tant et si bien que l’arbre est sacré dans le pays.
Néanmoins, la vente de produits phytosanitaires à l’huile de neem est interdite en France. Ses effets, notamment sur les abeilles, sont décriés.
Détoxifiant naturel, l’huile de neem est également un purificateur sanguin. Les médecins ayurvédiques s’en servent pour lutter contre la fièvre, les rhumatismes ou les inflammations des muqueuses.
Dans le domaine des cosmétiques, on vante ses vertus contre l’acné, les mycoses et autres infections cutanées. Sa richesse en acide oléique hydrate et nourrit la peau. On lui prête même un pouvoir anti-poux.
Vous trouverez, chez la plupart des vendeurs spécialisés, des huiles de neem vierges à intégrer à des recettes maison. Chez Centifolia, elle est bio, sans conservateur et sans traitement chimique. Ses effluves amères, semblables à ceux du souffre ou de l’ail, peuvent rebuter. Mais l’ajout de quelques gouttes d’huiles essentielles de rose musquée atténue le phénomène.
De plus, l’huile de neem est sensible aux variations de températures. En dessous de 25°C, elle se solidifie. On passe alors la bouteille sous l’eau chaude pour retrouver une texture liquide.
Enfin, son usage est déconseillé aux femmes enceintes ou à celles qui ont le projet de concevoir un enfant.
Méréva Balin
Crédits des visuels : – Huile de neem 1 : ©Swapan – stock.adobe.com – Huile de neem 2 : ©Aakriti – stock.adobe.com – Huile de neem bio : ©Centifolia