Originaire d’Asie, le gingembre ou zingiber officinale est une plante vivace tropicale dont le rhizome offre de nombreux bienfaits et vertus pour la santé.
Le gingembre est très utilisée dans la cuisine asiatique mais a depuis largement dépassé ces frontières pour arriver dans nos assiettes.
Il existe plusieurs variétés de gingembre dont celle d’Amérique du Nord (« gingembre sauvage »), de la Réunion (gingembre-safran), de l’Inde du Sud (gingembre mangue) où, couleur, saveur et arôme sont bien spécifiques.
Depuis le Moyen-Âge, on lui confère toutes sortes de vertus aphrodisiaques. Mais, on l’utilise également en cuisine et en médecine traditionnelle pour soigner diverses affections.
Nombreux sont les bienfaits et vertus du gingembre, reconnus et utilisés depuis très longtemps.
Anti-inflammatoire, antimigraineux, idéal contre la mal des transports ou encore aphrodisiaque selon certains, on lui voue de nombreuses qualités médicinales.
Râpé ou haché frais, confit, cristallisé, mariné, séché ou moulu, le gingembre est en gastronomie, une épice dont on se sert depuis moins de 4400 ans.
Devenu au fil des siècles, l’un des aromates culinaires les plus répandus dans le monde, on peut s’en procurer dans des magasins d’alimentation bio, ou rayons de fruits et légumes.
Pour en tirer le meilleur profit thérapeutique, sont indiqués :
Le gingembre a besoin d’ombre et de chaleur (minimum 10 °C). Le sol doit être riche et bien drainé.
Le gingembre peut être irritant pour certains. Dans ce cas, consommez-le réduit en poudre, il sera moins agressif même si il perd de ses qualités gustatives.
Pour multiplier le gingembre, il suffit de diviser les touffes à l’automne.
Si vous utilisez un contenant assez profond, la culture du gingembre en pot est tout à fait possible, à condition aussi de bien drainer le contenant en y mettant un lit de gravier ou de billes d’argiles au fond du pot et naturellement de le percer.
Le gingembre est sensible aux attaques de cochenilles.
En Chine, au Japon ou encore en Thaïlande, on consomme le gingembre frais, émincé dans les courts-bouillons, marinades et potages.
Il accompagne à merveille les poissons et le riz, parfume le thé, on le croque aussi par gourmandise entre les repas.
La poudre de curry sent si bon, en grande partie grâce au gingembre moulu. Et la friandise la plus connue de tout le sud-est asiatique réside dans le gingembre confit.
Qu’il soit frais, séché, confit ou réduit en poudre, le gingembre parfume délicatement les légumes, les vinaigrettes, les crevettes, les viandes ou les glaces. En pâtisserie, il se marie bien avec la cannelle.
Le gingembre facilite la digestion. Il contient un peu de vitamine C, B et des oligoéléments variés selon la nature du sol. Le gingembre est tonique et donne une impression de chaleur.
En Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Australie, le gingembre est une épice encore couramment utilisée. Il est par exemple incontournable dans les pâtisseries comme les « ginger breads », ces petits gâteaux parfumés servis avec le thé.
Il parfume aussi les boissons comme la « ginger beer », légèrement alcoolisée, ou la « ginger ale », une eau pétillante additionnée de colorant et d’essence de gingembre, qu’on utilise pour allonger le whisky ou le gin. À vous d’essayer !
En gastronomie, la consommation du gingembre est sans danger, bien que cela peut causer de légères brûlures d’estomac. Il est contre-indiqué pendant la grossesse, et sans avis médical en association avec des médicaments anticoagulants.
Blandine Merlin