Le coing ou Cydonia vulgaris, issu du cognassier est un fruit plein de bienfaits et verts pour la santé. Ce fruit jaune en forme de poire appartient à la famille des Rosacées.
Le cognassier est originaire de l’Asie mineur , il peut atteindre 5 m de haut. Au printemps, il fleurit des fleurs roses ou blanches. On retrouve le coing à l’automne.
En France on retrouve ses 3 variétés de coing : le champion, le Géant de Vranja, le coing du Portugal.
C’est le coing qui est à l’origine du mot « marmelade ». En effet, il découle du grec, « marmelada » qui signifie confiture de coing.
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Le coing était cultivé depuis plus de 4000 ans avant Jésus Christ, au bord de la mer Caspienne .
Les Grecs en raffolaient avec du miel. Ils assimilaient ce fruit à Aphrodite, déesse de l’amour et de la fertilité.
Les romains utilisait le coing pour ses arômes en parfumerie.
Les arabes, s’en servaient pour ses vertus médicinales.
Au moyen âge, les riches le savouraient régulièrement, en signe de leur puissance.
Le coing prend soin de vos intestins.
Le coing est un anti- diarrhéique très puissant, grâce à 2 composants :
Le coing a aussi une propriété antiseptique et préserve la muqueuse intestinale.
Au niveau gastrique, le coing apaise les brûlures d’estomac.
Les fibres jouent aussi un autre rôle essentiel : elles participent à la réduction du taux de cholestérol. Ceci diminue les risques de maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’obésité.
Le coing aide à la cicatrisation. Il adoucit en cas de gerçures, de crevasses ou de brûlures.
En phytothérapie, on utilise le coing pour soigner les insuffisances hépatiques, ainsi que la tuberculose.
Le coing peut aussi atténuer les maux de gorge.
Les graines de coing fluidifient les voies respiratoires, elles sont expectorantes. On les utilise en cas de bronchites.
on recommande la gelée de coing en soin préventif des escarres.
Ainsi on recommande le coing dans l’alimentation des enfants et des personnes âgées.
Il est cependant contre-indiqué chez les femme enceintes car il contient beaucoup de mucilages, responsables de ballonnements.
Indications du coing : en cas de troubles de la digestion, inflammations des muqueuses, en prévention des maladies cardio-vasculaires et escarres, douleurs articulaires ou musculaires, bronchites.
En infusion, les feuilles et les fleurs du cognassier apaisent la toux et diminuent la fièvre.
Utilisation externe :
Jus de coing : pour accélérer la cicatrisation des plaies cutanées ou adoucir les gerçures, imbibez une compresse de jus de coing et l’appliquer sur la zone.
Le coing est le seul fruit que l’on consomme cuit ! Sa chaire est dure comme de la pierre et son goût est amer et piquant.
Le coing est également chargé en minéraux : potassium (200 mg/100g), phosphore (19mg/100g) et calcium (14 mg/100g).
Cuisinez le coing en compote, en confiture, en gelée de coing, en pâte de coing.
On l’aime aussi en tarte tatin, cuit au four.
Osez le sucré – salé : du coing dans un tajine d’agneau au coing ou un tarte au coing et saucisse de canard.
En purée, le coing accompagne très bien vos plats.
Bien choisir le coing : A maturité le coing est de couleur jaune. Il est recouvert d’un léger duvet.
Bien le conserver : Il se conserve très bien pendant plusieurs semaines, dans un lieu frais.
Pour parfumer vos placards, y-déposer un coing. Il délivrera une odeur très agréable.
Les graines du coing sont très utilisées en cosmétologie, car elles contiennent de l’huile et des mucilages, substances végétales qui au contact de l’eau gonflent et prennent une texture visqueuse.
Écrasez une poignée de graines de coing dans un demi verre d’eau tiède. Appliquez cette préparation sur les gerçures.
Déposez des tranches de coing. Elles agiront comme anti- inflammatoire.
Écrasez les graines de coing dans de l’eau (100g de graines pour 30 cl d’eau). Appliquez le mélange sur la peau et rincez.