Connexion
Accueil / Plantes et Bien-Être / Bienfaits et vertus de l’herbe aux écus

Bienfaits et vertus de l’herbe aux écus

herbe aux écus - Lysimachia nummularia - bienfaits vertu santé
0

Lysimachia nummularia est également connue sous le nom d’herbe aux écus. Si en botanique, elle est utilisée comme plante couvre-sol rampante, elle offre des bienfaits officinaux faciles. Et ses propriétés médicinales sont utilisées depuis des siècles.

À lire aussi :

 

Bienfaits de l’herbe aux écus

En fait, les utilisations médicales courantes de Lysimachia nummularia incluent :

  • la guérison de la coqueluche,
  • le traitement des plaies,
  • la réduction de l’apparence des cicatrices,
  • la guérison de la diarrhée,
  • l’apaisement de l’eczéma,
  • la destruction des bactéries.

Bien qu’utilisée depuis des lustres, un certain scepticisme reste quant à son efficacité par rapport aux autres utilisations. Ainsi, certains des avantages supposés comprennent : l’aide à la guérison des hémorragies internes, des maladies coronariennes et des accidents vasculaires cérébraux. À méditer… De plus, elle est censée également aider à guérir la tuberculose et la leucorrhée.

En résumé, cette herbe aux écus vaut son pesant d’or ! Voir aussi comment cultiver l’herbe aux écus (LIEN).

Utilisations principales de l’herbe aux écus

Les principales utilisations de l’herbe aux écus proviennent de ses propriétés diurétiques, vulnéraires, astringentes et antiscorbutiques. Généralement, les cultivars héritent des qualités de l’espèce botanique.

Des spécialistes dans les remèdes à base de plantes utilisent cette plante pour traiter des problèmes de santé mineurs. Par exemple, un usage simple consiste à soigner des égratignures, des ampoules et même des ecchymoses.

Autrement, une autre utilisation est la lutte contre les infections des voies urinaires ainsi que les boutons d’acné. En fait, elle est même documentée comme traitement courant du scorbut. En raison des propriétés antiscorbutiques, de nombreux médecins pensent également qu’elle est bénéfique dans le traitement des hémorragies et des ulcères d’estomac.

Usage en décoction

Historiquement, lorsqu’elle est prise par voie orale, les médecins de l’époque recommandent de faire bouillir les feuilles de la plante dans du miel ou du vin. Cette combinaison était considérée comme particulièrement efficace dans le traitement de la coqueluche, qui était l’utilisation originale apparente de la plante. Beaucoup croient également que cette concoction a guéri les ulcères et autres maux d’estomac.

Un processus d’ébullition était souvent utilisé pour traiter les maux de gorge et comme collyre médicinal. Ceci est encore actuellement pratiqué par plusieurs personnes comme remède à domicile.

Habituellement, les feuilles séchées de la plante Lysimachia nummularia sont bouillies dans une petite quantité d’eau salée. Ensuite, elles sont stockées dans un récipient hermétique pour être utilisées chaque fois que cela est nécessaire.

On dit que ce remède guérit peut-être les maux de gorge graves qui sont le résultat d’une infection bactérienne en raison de ses propriétés antibactériennes. Par ailleurs, ses propriétés seraient suffisamment efficaces pour restaurer la vue dans un œil (fonction de la maladie d’origine).

Usage topique de Lysimachia nummularia

La façon la plus facile d’utiliser Lysimachia nummularia est topique. Dans la pratique, l’herbe aux écus est généralement séchée. Ensuite, elle est réduite par ébullition pour être utilisée sous forme de crème ou de gel. Ainsi, un cataplasme est obtenu.

Cela s’est avéré particulièrement efficace pour minimiser l’apparence des cicatrices, apaiser l’eczéma, cicatriser les plaies mineures.

Parfois, ces cataplasmes servent de remède contre les boutons en raison de ses propriétés astringentes. Et encore, elle est souvent utilisée comme une forme de soulagement temporaire de la douleur et pour ralentir le saignement de plaies fraîches.

Conseil malin

Malgré tous ces usages historiques, orientez-vous vers un médecin en cas d’affection grave. Néanmoins, l’usage topique en cataplasme sur la peau se révèle assez sympathique.


À lire aussi :


Écrit par Jean-François Fortier | Jean-François intervient dans les domaines végétaux et animaliers, avec une vraie expertise en biologie.
0
Un commentaire ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *