Terriblement gourmande, cette pizza à la tartiflette est une recette facile et rapide à réaliser.
Ingrédients pour 4 personnes :
– Laver la peau et mettre les pommes de terre en cuisson dans une eau froide salée au gros sel. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Peler et tailler en lamelles.
– Eplucher, laver et émincer les oignons.
– Eplucher, laver, dégermer et hacher l’ail.
– Couper le reblochon en tranches et le lard en lardons.
– Faire chauffer l’huile dans une poêle, y faire revenir les lardons 3 à 4 minutes. Les retirer. Dans la poêle dégraissée, ajouter le beurre, les oignons et l’ail. Faire blondir 5 à 6 minutes à feu moyen.
Préchauffer le four à 250°C (th.8).
– Découper des cercles (ou des rectangles) de pâte à pizza d’environ 10 centimètres de diamètre. Les disposer sur une plaque du four couverte de papier sulfurisé. Etaler 1 cuillerée à soupe de crème fraîche sur chaque cercle. Couvrir de tranches de pommes de terre et répartir le contenu de la poêle. Couvrir de reblochon. Enfourner et cuire 10 minutes.
– Déposer 1 cuillerée à café de crème fraîche sur chaque pizza puis servir immédiatement !
– La pizza est une recette typique des cultures du bassin méditerranéen. Salées ou sucrées, la pizza ravie petits et grands. Penser à y intégrer des légumes ! Une bonne astuce pour les rendre appétissants aux yeux des enfants.
– Le reblochon peut être remplacé par du munster, du livarot ou même du brie. Oser intégrer alors les tranches de poire ou de coing !
La pizza ayant le don de s’adapter à toutes les cultures, c’est une version alpine qui nous est proposée ici, par son croisement avec la célèbre tartiflette, plat roboratif et hivernal bien loin de l’expression méditerranéenne et estivale à laquelle on est habitué. Ici pas de tomate mais des pommes de terre, pas d’anchois mais du lard fumé, et en guise de fromage, du Reblochon. La douceur et le moelleux de l’ensemble appellent des vins à l’acidité soutenue qui apporteront, par leur fraicheur, légèreté et digestibilité à l’ensemble. On pense bien sûr à un Apremont pour un accord alpestre ; dans le même sens, mais avec à caractère plus tendre, on peut aussi choisir un blanc de Loire issu du cépage chenin tel un Anjou blanc. En ce qui concerne les vins rouges, si l’on désire apporter un contraste aromatique, on préférera le fruité d’un gamay des côtes roannaises alors qu’un Touraine-Mesland, par ses notes fumées, ira plus dans le sens du plat.
M. Chassin
Recette : T. Bryone, Photo : C. Herlédan