Blanc en Bretagne ou violet en Provence, l’artichaut s’invite sur les tables raffinées depuis le XVIème siècle.
On ne dirait pas en le regardant mais ce légume biscornu était le mets préféré de Catherine de Médicis. Si bien qu’elle crut mourir d’en avoir trop mangé.
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Ingrédients pour 4 personnes :
> Mettre les artichauts et les haricots blancs égouttés dans un mixeur. Ajouter la marinade et le sel, selon le goût. Mixer le tout. Mettre en pot et conserver au frais. A déguster en tartines avec un pain pita fait maison.
> Pour varier, mixer 2 poignées de jeunes pousses d’épinards avec 100g d’artichauts marinés, 100g de chèvre frais et une pincée de sel.
L’artichaut provenait alors du nord de l’Italie où sa culture fut établie dès 1466. Cette plante vivace, dérivée du chardon, est née d’un processus de sélection mené par des horticulteurs d’Afrique du Nord, d’Egypte ou d’Ethiopie.
Amené de Florence dans les valises de la future reine de France, l’artichaut se taille une réputation d’aphrodisiaque à la cour d’Henri II.
On le cultive aujourd’hui essentiellement en Bretagne, en Provence et dans le Roussillon.
De juin à septembre, on trouve en général dans nos rayons deux types d’artichaut.
Le blanc, cultivé surtout en Bretagne, se consomme le plus souvent cuit, à la vapeur ou bouilli.
Le vert de Laon ou le Macau de Gironde sont également des variétés d’artichauts blancs.
L’artichaut violet, ou « poivrade », est originaire de Provence. Jeune, il peut se manger cru. Dans le bac à légumes du réfrigérateur, l’artichaut se conserve cru quelques jours.
Une fois cuit, son oxydation rapide peut donner lieu à des composés toxiques. Le jus de cuisson vire alors au vert. Ne tardez pas pour le déguster !
M.B
Crédit des visuels : Carrie Solomon
Je ne connaissais pas cette histoire avec Catherine de Médicis, je suis fan également, surtout les petits violets