Frais et savoureux, ce gaspacho de carotte à l’orange et sa crème de coriandre est un vrai régal.
Ingrédients pour 4 personnes :
Crème de coriandre
– Peler, laver et tailler les carottes en rondelles.
– Laver la peau de l’orange. A l’aide d’un couteau économe, prélever 2 à 3 zestes. Presser l’orange et récupérer son jus.
– Hacher le piment.
– Peler et râper finement le gingembre.
– Verser l’eau dans une casserole, la saler au gros sel et porter à ébullition.
Déposer le bouquet garni, les graines de coriandre, les zestes d’orange et les rondelles de carottes. Cuire environ 15 minutes à frémissement. Retirer les graines de coriandre et le bouquet garni. Mixer. Verser le jus d’orange, ajouter le gingembre haché et le piment. Bien mélanger, vérifier l’assaisonnement. Placer 2 heures au frais.
Pour la crème de coriandre :
– Effeuiller, laver et hacher la coriandre.
– Fouetter la crème énergiquement jusqu’à ce qu’elle tienne aux branches du fouet, lui incorporer la coriandre. Assaisonner.
– Répartir le gaspacho de carottes dans 4 verres, déposer dessus une quenelle de crème de coriandre. Déguster bien frais !
B.A.BA DU CHEF
– Le gaspacho est un potage espagnol originaire de Séville que l’on consomme froid. Il se sert traditionnellement dans une grande
coupe d’argile qui lui confère un goût particulier.
– Très apprécié aussi lors d’un repas d’été, il est alors possible d’ajouter un glaçon au centre du potage afin qu’il conserve toute sa fraîcheur et de l’accompagner de croûtons aillés et frits à l’huile d’olive.
Cette recette revisitée du célèbre gaspacho andalou a l’intérêt, pour l’amateur de vin, de supprimer son principal ingrédient, traditionnel, la tomate, dont on connaît la difficulté à être associée à des vins. Cependant, le caractère racinaire de la carotte, bien qu’atténué par l’orange, mais soutenu par le gingembre, doit nous rendre attentif dans le choix du vin, surtout si l’on désire servir un rouge. Il faudra donc, dans la mesure du possible, éviter les vins qui possèdent une gamme aromatique trop fraîche avec des nuances végétale, et préférer des vins plus chaleureux, tel un Côtes du Roussillon rouge, dont les notes fréquentes de zeste d’orange renforceront ces dimensions présentes dans le plat. Pour ceux qui souhaiteraient, malgré tout, un peu de fraîcheur en cette période estivale, un rosé des Fiefs vendéens, tel un Mareuil, offrira, par son assemblage original, qui allie pinot noir, gamay et grolleau, un fruité frais mais sans note végétale et une bouche tendre, pour atténuer la chaleur du gingembre et du piment.
M. Chassin
Recette : T. Bryone, Photo : C. Herlédan