Consommé depuis la nuit des temps, le cresson se reconnaît à ses petites feuilles vertes et à sa saveur légèrement poivrée.
À l’état sauvage, le cresson pousse dans un milieu humide à proximité d’un point d’eau, comme un ruisseau ou une source. Il occupe un large territoire allant de l’Europe à l’Asie centrale, en passant par l’Afrique.
Nombre de peuples antiques ont ramassé et cuisiné ses feuilles, ce qui en fait l’un des légumes les plus anciennement consommés par les humains. Ce n’est qu’au début du 19e siècle que débute sa culture en France, notamment dans le nord du pays.
Deux variétés dominent le marché : le cresson alénois, dont le nom est dérivé d’Orléans où il fut jadis cultivé et le cresson de fontaine, ou cresson d’eau, à la saveur plus prononcée que le premier.
Ces membres de la famille des crucifères sont d’excellentes sources de fer, notamment grâce à leur forte teneur en vitamines C et B9. Deux nutriments qui facilitent l’absorption du fer par l’organisme.
. ½ bouquet de cresson
. ½ bouquet de persil plat
. 100 g d’amandes effilées grillées
. 1 Sainte-Maure
. 1 œuf
. 2 c. à soupe d’huile d’olive
. 1 c. à soupe de graines de nigelle
. 1 paquet de pâte filo.
Préchauffer le four à 180°C.
M.B.
Crédits des visuels : Cresson 1 : ©Nadalina – stock.adobe.com Cresson 2 : ©Yodaswaj – stock.adobe.com Börek au cresson et Sainte-Maure : ©Philippe Dufour/Interfel