Facile et gourmande, cette recette de cake au Carambar fera l’unanimité autour de la table.
Ingrédients pour 4 personnes :
Arrête de faire le cake ! Au lieu de débarquer sur les côtes de Malabar, t’as accosté à Carambar !
– Préchauffer le four à 180°C (th.6).
– Faire fondre les Carambars dans une casserole avec le beurre et le lait.
Laisser tiédir.
– Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, la levure et les oeufs.
Incorporer progressivement et tout en mélangeant le contenu de la casserole. La pâte obtenue doit être bien lisse. Transvaser dans un moule à cake beurré et fariné. Enfourner et cuire 40 à 50 minutes. Vérifier la cuisson : y planter la lame d’un couteau, si celle-ci ressort propre, le cake est cuit.
– Démouler, laisser légèrement tiédir sur une grille et trancher. Hummm !
Cette recette peut être accompagnée d’une crème anglaise. Pour ce faire : verser 50 cl de lait dans une casserole, ajouter une gousse de vanille fendue en deux dans le sens de la longueur. Porter à ébullition, retirer du feu et laisser infuser 30 minutes.
Chauffer de nouveau le lait à la limite de l’ébullition. Retirer la gousse. Casser et déposer 150 g de jaunes d’oeufs (environ 5 oeufs) dans un saladier, ajouter 80 g de sucre semoule, mélanger. Incorporer progressivement et tout en mélangeant le lait vanillé chaud.
Transvaser l’ensemble dans la casserole. Placer sur un feu doux et cuire tout en mélangeant jusqu’à ce que la crème épaississe et nappe la spatule. La crème ne doit pas bouillir. Retirer du feu, filtrer, laisser refroidir et placer au frais.
Un verre de lait !
C’est sans doute parce que la Carambar est la « madeleine de Proust » de nombre d’entre nous que les suggestions de dessert à base de ce caramel sont de plus en plus fréquentes. Ici, le cake, par sa texture et sa densité, apporte soutien et longueur aux arômes du bonbon. C’est pourquoi, afin d’éviter une certaine lourdeur à l’accord et de pommader le vin choisi, on cherchera une alliance avec des boissons présentant une certaine fraîcheur. Ainsi, même si l’on cherche à valoriser la dimension sucrée, on préférera un moelleux ayant gardé une certaine vivacité, tel un Pinot Gris d’Alsace en vendange tardive, à un liquoreux du Bordelais.
Evidemment, le piquant d’un effervescent offrira un contraste et une légèreté plus grande à l’ensemble. Si l’on cherche à accentuer l’opposition, une Clairette de Die méthode dioise jouera, par ses notes muscatées, parfaitement le rôle, alors qu’un Vouvray ayant passé quelques années sur latte ira, par ses arômes miellés, dans le sens du cake.
M. Chassin
Recette : T. Debéthune, Photo : C. Herlédan