La Vipérine, ou Echium en latin, est une plante herbacée ou bisannuelle, parfois vivace ou arbustive, appréciée pour ses fleurs en épis colorés, qui attirent en masse abeilles, bourdons et papillons. Originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et des îles Canaries selon les espèces, elle se plaît dans les sols pauvres, secs et bien drainés, où elle développe rapidement une silhouette imposante.
Sa floraison spectaculaire et son adaptation aux jardins secs ou naturels en font une plante ornementale de choix, facile à cultiver, même pour les jardiniers débutants.
La vipérine commune renferme de multiples propriétés thérapeutiques. Calmante, diurétique, expectorante… Découvrez ses bienfaits et comment la cultiver dans votre jardin !
Voici une sélection des espèces d’Echium les plus connues et cultivées :
Echium vulgare – Vipérine commune
Si cette jolie plante porte ce nom, c’est parce que ses fruits évoquent des langues de vipères. Ses grandes tiges sont entièrement recouvertes de longues feuilles lancéolées. Le feuillage est fin et recouvert d’un duvet lui donnant une teinte grise. Au bout de ces tiges, des épis floraux se dressent à 15-30cm de haut. L’ensemble de la plante mesure entre 60cm et 90cm, de quoi donner du volume à un massif ! La vipérine commune tolère jusqu’à -15°C, mais les autres espèces sont beaucoup moins rustiques. Le petit plus de la vipérine : elle attire les papillons !
Echium candicans – Vipérine des Canaries ou de Madère
Echium wildpretii – Vipérine de Tenerife
Echium pininana – Vipérine géante
La vipérine pousse spontanément au bord des routes, dans les friches et les collines rocheuses. Ainsi, elle se contente de tout type de sol, à partir du moment où il est drainé et pas trop riche. Elle supporte bien le calcaire, les embruns et la sécheresse mais redoute un substrat humide. Pour l’exposition, privilégiez le plein soleil ! Les régions les plus froides devront la cultiver en pot, afin de pouvoir la remiser en hiver.
Vous pouvez aussi semer en godet ou en acheter directement. Dès que la plante a cinq paires de feuilles, plantez votre godet à l’emplacement définitif. En pot, pensez à bien installer une couche de drainage (billes d’argiles ou graviers) au fond du contenant.
Point trop n’en faut pour la vipérine. Quelques arrosages les semaines suivant la plantation, puis ne vous en souciez plus !
En pot en revanche la terre sèche plus vite, il faudra arroser deux fois par mois avec un peu d’engrais liquide. Si vous ne souhaitez pas que la plante se ressème, coupez systématiquement les fleurs fanées.
En hiver, placez votre pot dans une pièce fraîche et lumineuse. Si la vipérine reste dehors, n’hésitez pas à lui octroyer une couche de paillage et un voile d’hivernage.
Attention, il ne faut pas en consommer en grande quantité car la vipérine renferme des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui peuvent altérer le foie. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.