Le Centranthus ruber, plus connu sous le nom de valériane rouge, est une vivace robuste, florifère et très facile à cultiver, idéale pour les jardins secs, les murets, les talus ou les coins difficiles. Avec sa floraison vive et abondante, sa capacité à se ressémer spontanément et son feuillage bleuté, elle apporte couleur et légèreté sans demander d’entretien particulier.
En résumé, ce quil faut savoir :
Nom : Centranthus ruber
Famille : Caprifoliacées, valérianacées
Type : Vivace
Hauteur : 60 à 100 cm
Exposition : Ensoleillée
Sol : Ordinaire, voire pauvre
Floraison : Mai à septembre
Vous pouvez commencer vos semis de valériane dès la fin de l’hiver ou planter vos plants achetés directement en jardinerie au printemps.
Le semis de valériane des jardins a lieu dès la fin de l’hiver sous abri ou au printemps en pleine terre, après tout risque de gel.
La valériane a besoin de soleil pour se développer et pour fleurir.
Si vous semez directement en pleine terre,
Il est recommandé de planter la valériane au printemps ou à l’automne en respectant une distance de 30 cm entre chaque plant.
Si vous plantez la valériane au printemps, il faudra penser à arroser un peu plus au début.
La valériane est une plante qui se multiplie naturellement par semis mais on peut aussi diviser la touffe.
Si il y a bien une plante extrêmement facile qui ne réclame quasiment aucun entretien, c’est la valériane.
La valériane étant même considérée comme plante invasive, il peut être opportun de contrôler son développement.
Très facile d’entretien, la valériane ne redoute quasiment aucune maladie ni parasite.
Si vous constatez en revanche une couche ou un duvet blanchâtre sur les feuilles, il s’agit sans doute de l’oïdium.
La valériane ou Centranthus ruber doit son nom au botaniste De Candolle qui a comparé ses fleurs à un éperon rouge (kentron signifie éperon en grec, anthos signifie fleur et ruber signifie rouge).
Originaire du bassin méditerranéen, la valériane a une incroyable capacité à pousser en tous sols, même les plus secs.
On la retrouve notamment beaucoup sur le littoral atlantique, comme en Charente Maritime.
Enfin, on prête à la valériane des vertus médicinales sédatives proche de celles de la valériane officinale. Mais attention, la valériane rouge ou valériane des jardins n’est pas la valériane officinale.
Bien qu’on l’appelle valériane rouge, Centranthus ruber n’est pas la même plante que la valériane officinale, utilisée en phytothérapie pour ses propriétés calmantes. Toutefois, la valériane rouge est parfois utilisée en jardin de simples pour son attrait mellifère et sa robustesse. En plus de cela, son nom latin vient de kentron (éperon) et anthos (fleur), en référence à ses fleurs à long éperon nectarifère, très prisé par les papillons.
Attention, la valériane se multiplie seule et très facilement et devient parfois envahissante.