En jardinage, certains gestes paraissent anodins et sont pourtant essentiels au bon développement des végétaux. Le tuteurage en fait partie. Découvrez pourquoi il est important de tuteurer un arbre et comment s’y prendre en 3 techniques simples.
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Le principe de tuteurer un arbre est simple : il s’agit de disposer un support à proximité d’un arbre nouvellement planté, afin de soutenir sa croissance.
La première réponse qui vient à l’esprit est probablement « pour qu’il pousse droit ». Ce n’est pas faux. Néanmoins, il ne s’agit pas de la seule raison. Ce n’est d’ailleurs pas la plus importante.
En effet, lorsqu’un arbre est nouvellement planté, il est soumis aux aléas de la météo, et notamment au vent. Ce dernier, en faisant imprimer un rythme de balancier à l’arbre, empêche celui-ci de s’enraciner correctement. Le rôle du tuteur est donc de limiter, voire d’empêcher ce phénomène, le temps que l’arbre puisse s’ancrer fermement dans le sol.
Enfin, la dernière raison de tuteurer un arbre est de venir en soutien au greffage. Ainsi, le tuteur permet de maintenir plus facilement le greffon et le porte-greffe entre eux, le temps que la greffe prenne.
Pas nécessairement. En effet, seuls les sujets sur tiges, de grande taille et/ou exposés aux vents sont concernés. Cela peut donc inclure les arbres fruitiers et certains arbustes.
En revanche, les petits arbres n’ont pas besoin d’un tuteurage.
Un des risques du tuteurage est d’abîmer les racines lors de l’installation du support. C’est pourquoi, il est recommandé de tuteurer un arbre au moment de sa plantation. Le système racinaire est alors visible et il devient plus facile de positionner le tuteur.
Il existe de très nombreuses méthodes pour tuteurer un arbre. Néanmoins, certaines sont plus accessibles et simples que d’autres, sans pour autant perdre en efficacité.
Malgré ces différences, il existe cependant deux points communs à toutes ces techniques. Ainsi, pour être efficace, chaque tuteur doit :
Méthode la plus simple et la plus populaire pour tuteurer un arbre, elle consiste à positionner un piquet du côté du vent dominant, afin d’éloigner le tronc de son support et ainsi, de limiter les frottements.
L’espace entre le tuteur et l’arbre doit être compris entre 2 et 3 cm.
Quand on veut tuteurer un arbre, il est parfois compliqué de positionner le piquet suffisamment près du tronc. C’est souvent le cas avec les sujets en motte. Dans ces conditions, le plus simple est alors de :
Tuteurer un arbre en pente peut être un défi. Dans ce cas, il suffit d’installer le tuteur selon un angle de 45 degrés ; le sens d’inclinaison devant suivre le vent dominant.
Si une simple corde peut suffire pour relier un arbre à son tuteur, le choix du système d’attache est pourtant très important si vous ne souhaitez pas abîmer le tronc, et donc compromettre la santé de l’arbre.
Les critères à prendre en compte lors du choix sont :
Les ceintures de tuteurage ont l’avantage de répondre à ces deux conditions. En bonus, lorsqu’elles sont bien installées en « 8 », elles permettent également d’empêcher les frottements du tronc sur le tuteur.
Une autre solution consiste à positionner un tampon entre le tronc et le tuteur. Les trois éléments sont ensuite maintenus ensemble à l’aide d’une lanière munie d’une boucle, afin de pouvoir s’adapter à la croissance du tronc.
Très important : quels que soient la méthode et le matériel choisis pour relier l’arbre et son support, il est primordial de surveiller la croissance du tronc et d’adapter le serrage du système d’attache. Le risque, en cas d’oubli, est de blesser l’arbre et de mettre sa santé en danger.
Bien évidemment, ces 3 méthodes pour tuteurer un arbre ne sont pas les seules. Il en existe de nombreuses autres telles que le haubanage, le tuteurage à trois piquets, etc. Elles sont néanmoins plus fastidieuses à mettre en place, et plutôt réservées aux professionnels.
À noter que si vous êtes allergiques au caractère inesthétique du tuteur, il existe des systèmes d’ancrage dans le sol, pour un maintien invisible.
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