Le plus souvent, les tomates sont des plantes potagères qui ne s’arrêtent jamais de pousser. On dit qu’elles sont à port indéterminé. Pour les accompagner dans leur croissance, il est donc important de leur fournir un support adapté. Quels matériaux utiliser ?
Quelle sera la meilleure structure ? Et comment attacher la tige au tuteur ? Retrouvez nos conseils pour apprendre à tuteurer des tomates.
Avant de débuter l’article, il est important de préciser que vous devez installer les tuteurs dès la plantation de vos pieds de tomates. Vous éviterez ainsi d’abîmer leurs racines en le faisant ultérieurement.
Qu’il s’agisse d’un tuteur en bambou, en bois, en métal ou en plastique, le choix du matériau a finalement peu d’importance.
Les critères à prendre en compte pour faire votre sélection seront surtout d’ordre esthétique et pratique (prix, solidité, durée de vie…).
Plusieurs options s’offrent à vous pour choisir l’attache : fil de fer plastifié, corde en chanvre ou fibres de coco, raphia, et même attaches en plastique.
Notre conseil : privilégiez les matériaux naturels qui ont l’avantage d’être plus souples et qui abîmeront donc moins les tiges en cas de vent.
C’est le grand classique pour tuteurer des tomates.
Avantages :
Inconvénients :
Il tient son nom de sa forme de V inversé. Pour le réaliser, il suffit de :
Avantages :
Inconvénients :
Fixer des poteaux ou des piquets à intervalles réguliers de 1,50 m environ et reliez‑les par 3, 4 ou 5 fils horizontaux en fonction de la hauteur.
Vous pourrez ensuite y attacher vos plants de tomates.
Ce procédé est fréquemment utilisé sous serre puisque la structure permet de tirer des fils du haut vers le bas.
Qu’il soit droit ou conique, ce type de tuteurage s’adresse plutôt à une culture des tomates en pot pour un balcon ou une terrasse.
Le treillis est souvent fixé au mur.
Le but recherché est d’allier le côté pratique à l’esthétisme.
On peut acheter le treillis ou le faire soi-même avec du bambou, des tiges en bois ou en plastique que l’on vient nouer entre elles.
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Il n’y a rien de plus simple à faire.
À intervalles réguliers, il suffit de former un lien en huit, de sorte que le nœud du huit se situe entre la tige et le tuteur. De cette façon, le plant ne viendra pas frotter contre son support.
Pour ne pas abîmer la plante, et lui laisser de la place pour grossir, ne serrez pas trop fort et réalisez une attache assez lâche.
Cultiver des tomates sans tuteurs est possible et permet une récolte abondante : un plant vous donnera l’équivalent de trois pieds tuteurés.
Le tout, sans effort.
Première condition pour réussir la culture des tomates sans tuteurs : avoir de la place au jardin, car un pied se développe sur plus d’un mètre de surface. Les variétés possédant une croissance limitée – Félicia, Ferline, les tomates cerise, les olivettes – conviennent bien à cette technique.
Une fois plantés, vos pieds de tomates prendront leurs aises pour pousser. La tige principale s’enracinera sur toute sa surface, et la plante développera beaucoup de feuilles, deux atouts qui lui assureront les meilleures conditions pour fructifier.
Plantez vos pieds de tomates à partir de la mi-mai, c’est suffisant pour une récolte de fin d’été qui donnera jusqu’aux premières gelées. Ajoutez une poignée d’orties broyées dans chaque trou de plantation et arrosez une ou deux fois pour assurer la reprise.
À moins d’avoir un sol caillouteux ou sablonneux, il est recommandé de couvrir les pieds d’un paillis sec (paille, blé, lin ou déchets de tonte) pour les isoler de l’humidité qui ferait pourrir les fruits. Vous pouvez aussi utiliser des cagettes ou des palettes en bois posées à même la terre. Cette culture peut aussi se pratiquer en serre, le sol restant sec, les tomates s’y développeront bien.
Une fois vos pieds installés, vous pouvez tailler les deux premières couronnes de feuilles pour ne garder que celles du bas. Laissez ensuite les tiges courir sur le sol. Prévoyez un arrosage raisonné, une fois tous les quinze jours avec un goutte-à-goutte si le temps est sec.
Pour garantir le succès de votre culture, il vaut mieux faire un ou deux traitements préventifs contre le mildiou comme sur les pieds tuteurés. C’est tout. Vous n’aurez pas de taille à prévoir ni d’attaches à poser. Les pieds vont ramper et couvrir le sol de leurs nombreuses feuilles qui étoufferont les mauvaises herbes.
Un entretien minimum pour une récolte abondante !