Des fruits comestibles, une jolie silhouette, découvrez le tamarinier,l’arbre aux tamarins
Le tamarinier en résumé :
Nom latin : Tamarindus indica
Famille : Légumineuse, Césalpiniacées
Type : Arbre fruitier
Port : Arrondi
Hauteur : Jusqu’à 20 m – Largeur : Jusqu’à 15 m
Exposition : Ensoleillée
Sol : Bien drainé
Rusticité : Non rustique (15 °C minimum)
Feuillage : Persistant – Floraison : Été – Fructification : Automne
Noms communs : Tamarinier, Dattier des Indes, Tamarin, Vaioata
Tamarindus indica est un arbre fruitier originaire d’Afrique de l’Est. Habitué au climat tropical, il n’est pas rustique et requiert une température minimale de 15 °C. Il ne peut donc pas être cultivé dans toutes les régions. Néanmoins, si vous souhaitez un arbre lui ressemblant, le caroubier possède des caractéristiques proches du tamarinier, mais avec moins d’exigences de culture. De plus, malgré ses proportions imposantes à l’état naturel, le tamarin peut être planté en pot et même conduit sous forme de bonsaï.
Les feuilles vert vif mesurent en moyenne 10 cm et se composent de 8 à 20 paires de folioles oblongues.
En début d’été, le tamarinier se pare de magnifiques grappes de fleurs jaune pâle et veinées de rouge.
À l’automne, elles sont suivies par des fruits en forme de gousses (les tamarins), dont la couleur et la texture font penser à celles du kiwi. Chaque gousse renferme 1 à 10 graines baignant dans une pulpe comestible à la saveur acide.
Pour que votre tamarinier s’épanouisse pleinement, offrez‑lui beaucoup de lumière. Le sol, quant à lui, doit être bien drainé. En dehors de ces deux conditions, le dattier des Indes ne possède pas d’exigences d’implantation spécifiques.
Croissance : Lente
La meilleure période de plantation du tamarinier est le printemps. En effet, les conditions climatiques à cette période favoriseront une bonne reprise de l’arbre.
Pour planter le tamarin, il suffit de :
Si vous souhaitez planter votre tamarinier en pot, choisissez un grand conteneur qui soit pourvu de trous de drainage. Déposez ensuite une épaisse couche de billes d’argile sans boucher les trous, afin de faciliter l’évacuation de l’eau.
Pour le substrat, créez un mélange d’une moitié de terreau, d’un quart de sable et d’un quart de terre de Bruyère. Il est possible d’y rajouter quelques billes d’argile pour améliorer le drainage.
Enfin, que vous choisissiez une culture en pot ou en pleine terre, manipulez votre tamarinier avec précautions, surtout en ce qui concerne les racines, car celles‑ci sont très sensibles aux blessures et au dessèchement.
Le dattier des Indes demande peu d’entretien :
Pour propager le tamarinier, il est possible de procéder par semis ou marcottage aérien au printemps, et par bouturage de l’automne au printemps.
Le tamarinier n’est pas sensible aux maladies. En revanche, il peut être attaqué par les cochenilles.
La cueillette des gousses s’effectuent avec l’aide d’un sécateur. En effet, celles‑ci sont fragiles et retenues par un pédoncule robuste.
Une fois cueillis, les tamarins stoppent leur maturation. Choisissez donc vos fruits avec soin : les mûrs sont plus légers que les verts et sonnent creux.
La conservation peut s’étaler sur plusieurs mois, après avoir fait sécher les gousses au soleil. Stockez‑les ensuite dans un endroit sec et aéré.
La pulpe contenue dans les gousses du tamarinier peut servir à de nombreuses préparations : confitures, sorbets, boissons, sirops, pâtes de fruits, etc. Attention toutefois, la pulpe des jeunes gousses peut avoir des propriétés légèrement laxatives.
Une fois cuites à l’eau et grillées, les graines peuvent être réduites en farine ou servir de succédané au café.
Le saviez‑vous ?
Les fruits du tamarinier entrent dans la composition de la célèbre sauce anglaise Worcestershire.
©Poringdown, ©Anuraj RV, ©Ajai Gopi, ©Thanachot Pongpanich
merci beaucoup pour votre bon travail et la qualité des informations