Blanches, noires, jaunes… Selon leurs couleurs, les taches du rosier ne veulent pas dire la même chose. Cause et symptômes, conséquences pour le rosier, apprenez à les identifier et à les soigner.
Maladie courante au jardin, l’oïdium engendre des taches farineuses sur les feuilles du rosier, les boutons floraux et les jeunes pousses. L’arbuste prend également un aspect un peu flétri et fleurit moins. Cette maladie cryptogamique courante au potager est causée par Podophaera pannosa, lorsqu’il s’agit d’un rosier. En effet, selon la plante touchée par cette maladie, les champignons ne sont pas les mêmes.
Comme bon nombre de maladies cryptogamiques, elle est favorisée par la chaleur et l’humidité combinées. Cela peut arriver au printemps, lorsque de belles journées ensoleillées font suite à des épisodes pluvieux.
Idéalement, privilégiez des variétés résistantes aux maladies. N’ayez pas la main trop lourde sur les fertilisants. Les rosiers apprécient les apports d’engrais toutes les 4 à 6 semaines, entre mars et août. Choisissez un engrais riche en phosphore, qui stimule la production de fleurs, ainsi que le système racinaire. Évitez des engrais très azotés, qui rendent le rosier plus sensible à l’oïdium. Surveillez régulièrement votre rosier pour agir dès le début de la contamination si besoin. Dans ce cas, coupez les parties touchées par le feutrage blanc. Ramassez les feuilles malades tombées et brûlez le tout. Enfin, pensez à pulvériser une solution à base de purin d’ortie pour stimuler les défenses naturelles de la plante.
Pour lutter contre les taches blanches des rosiers, deux solutions sont à privilégier.
Des taches plus ou moins circulaires, noires ou marron, apparaissent sur les feuilles, voire les tiges. C’est probablement le marsonia ! Le feuillage va alors jaunir et commencer à tomber, cela commence avec les feuilles les plus basses. Le marsonia ne va pas tuer votre rosier, il l’affaiblit et peut réduire sa floraison à cause de la chute des feuilles.
Le marsonia est également une maladie cryptogamique issue du Marssonina rosae. Tout comme l’oïdium, la chaleur et l’humidité augmentent les chances de voir cette maladie toucher votre arbuste.
En prévention, la décoction de prêle est recommandée. Pulvérisez cette solution deux fois par mois entre avril et juillet. Si votre rosier subit des attaques répétées, tournez-vous vers la bouillie bordelaise. Privilégiez les rosiers résistants aux maladies et pensez à bien les espacer. En effet, le marsonia est une maladie contagieuse qui se répand par le biais de ses spores disséminés par le vent ou l’eau. Pensez à brûler toutes les feuilles tombées qui ont été contaminées et éviter de mouiller le feuillage en arrosant, cela ne ferait que répandre encore plus la maladie. Enfin, la taille du rosier permet de garder une silhouette aérée et d’éviter une touffe de feuilles denses, propice aux maladies.
Il n’y a malheureusement pas de traitement efficace. Seules les solutions préventives sont recommandées.
Une constellation de petites taches orangées se répartissent sur les feuilles du rosier. Au revers, la rouille se caractérise par des pustules poudreuses. Les feuilles tombent ce qui est dommageable pour l’esthétique de la plante, même si sa vie n’est pas en danger.
Cette autre maladie issue de champignon est causée par Phragmidium mucronatum. À l’instar de l’oïdium et du marsonia, il est favorisé par un temps chaud et humide.
Il est important de veiller à ne pas arroser le feuillage pour éviter de créer de l’humidité sur cette zone sensible aux maladies. Arrosez le pied de la plante, sans faire d’éclaboussures. Espacez les rosiers entre eux et si vous le pouvez, choisissez des variétés peu sensibles aux maladies. En prévention, pulvérisez de la bouillie bordelaise et faites un apport en potasse (cendre de bois).
Si la maladie est déjà installée, vous pouvez lutter contre en pulvérisant de la décoction de prêle deux fois par mois. Attention à appliquer cette solution le matin, en évitant les rayons du soleil aux heures les plus chaudes.
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