Le Stephanandra est un petit arbuste caduc, souvent méconnu, qui mérite une place dans les massifs ombragés, les talus à couvrir ou les bordures douces. Son feuillage finement découpé, ses rameaux arqués très souples et sa bonne tolérance à la mi-ombre en font une plante très utile pour structurer sans alourdir.
Sa floraison estivale, en petites panicules blanches, est discrète mais mellifère, et son port naturellement étalé ou retombant est idéal en couvre-sol.
Nom botanique : Stephanandra spp.
Nom commun : Stephanandra
Famille : Rosaceae
Origine : Asie de l’Est (Chine, Japon, Corée)
Type : Arbuste caduc couvre-sol ou buissonnant
Hauteur : 0,50 m à 2 m selon les variétés
Largeur : 1 à 3 m
Port : Étendu, arqué, souple
Feuillage : Vert clair à vert foncé, finement denté, lobé, prenant souvent de belles teintes orangées à rouges en automne
Floraison : Juin à juillet
Fleurs : Petites, blanc crème, en panicules légères
Exposition : Soleil léger à mi-ombre
Sol : Humifère, frais, léger à modérément sec
Rusticité : Très bonne (jusqu’à -20 °C)
Il supporte bien la mi-ombre, mais donne son meilleur feuillage coloré à exposition lumineuse sans soleil brûlant.
Une fois établi, le Stephanandra nécessite peu d’intervention et couvre efficacement le sol.
Le nom Stephanandra vient du grec « stéphanos » (couronne) et « anēr » (homme), en référence à la disposition florale des étamines. C’est un arbuste très utilisé dans les jardins japonais, pour son aspect fluide, léger, et sa facilité d’intégration dans les paysages naturels ou boisés.
Oui, surtout la variété ‘Crispa’, qui s’étale rapidement en formant un tapis dense.
Très peu. Une taille de formation après la floraison suffit si vous souhaitez limiter sa largeur.
Il préfère un sol frais, mais tolère bien un sol ponctuellement sec une fois installé.
Uniquement les formes naines comme ‘Crispa’, dans un grand bac drainé.