On compte plus de 300 variétés de saules (salix). De tailles variées, ces arbres et arbustes sont robustes et faciles à cultiver.
Lequel planterez-vous au jardin ?
A découvrir :
Les saules partagent un goût commun pour les sols frais et profonds, dans lesquels ils plongent leurs puissantes racines, mais la plupart peuvent s’accoutumer d’une terre ordinaire ou calcaire. Rustiques, ne craignant pas les maladies, les saules possèdent une croissance rapide. La majorité des espèces se bouturent facilement, puisqu’il suffit de prélever une branche d’au moins un mètre, et de la planter en pleine terre où elle développera des racines.
La plantation d’un saule se fait en automne, dans un endroit ensoleillé du jardin. Vous pourrez arroser votre jeune saule dans sa première année en cas de sécheresse et, pour les variétés de petite taille, le tailler entre novembre et mars. Pour le reste, l’entretien est quasi-nul.
Si le bien connu saule pleureur (salix babylonica) a besoin d’un grand espace pour déployer sa haute stature (jusqu’à 25 mètres) et son port retombant, de nombreuses variétés plus compactes conviennent aux petits jardins. Ainsi le saule poupre (salix purpurea) est un buisson d’un ou deux mètres dont les branches flexibles sont utilisées en vannerie. Le joli saule crevette Salix integra « Hakuno-Nishiki » est un arbuste de poche qui peut être cultivé en pot. Ce petit spécimen originaire du Japon présente un feuillage rose au printemps, qui devient vert et blanc en été.
De taille moyenne (trois à cinq mètres), le salix exigua est un arbuste buissonnant aux feuilles grises qui pousse sur les sols pauvres. Reconnaissable à ses chatons duveteux et très apprécié des abeilles pour sa floraison précoce, le saule marsault (salix caprea) peut atteindre une douzaine de mètres. Le saule tortueux (salix matsudana) est particulièrement décoratif grâce à ses étonnantes feuilles incurvées et à ses branches tordues. Haut de dix mètres, il convient aux petits jardins.
Laure Hamann
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