Symbole de Noël par excellence, le sapin est un indispensable des fêtes pour la plupart des Français.
Le point sur leurs préférences.
Trônant au milieu du salon, paré de couleurs et de lumières, boules et guirlandes, le sapin est à lui seul synonyme de Noël.
Et dans les foyers des Français, c’est le naturel qui reste le plus plébiscité, représentant 84,6 % des ventes en 2011, selon une étude réalisée par TNS Sofres.
Profitant de la vogue pour tout ce qui est naturel, il devance largement le sapin artificiel (15,4 % des ventes), en perte de vitesse ces dernières années.
Si la part de sapin naturel augmente régulièrement depuis 2010, c’est principalement au profit du Nordmann. La part d’épicéa baisse, elle, régulièrement.
En ce qui concerne les variétés de sapins choisies, c’est le Nordmann qui l’emporte, avec 69,1 % des ventes, devant l’épicéa (27,7 % de parts de marché). La plupart de ces sapins sont achetés coupés, ceux vendus en pot ou en motte sont moins populaires, ils représentent seulement 10,9 % des ventes.
Rappelons que le Nordmann présente l’avantage de durer plus longtemps que l’épicéa, et de ne pas perdre ses aiguilles. Des qualités répercutées dans son prix : 27,90 € en moyenne, contre 16,70 € pour l’épicéa.
Les achats se font dans la première quinzaine de décembre pour plus de la moitié des foyers (56,5 %). Les sapins choisis mesurent généralement entre 1 et 1,5 mètre, même si de plus en plus de Français craquent pour un arbre plus grand : 34,3 % d’entre-eux achètent un sapin de plus d’1,5 mètre !
L’Association française d’un sapin de Noël naturel (AFSNN) rappelle que les sapins ne sont pas coupés en forêt mais cultivés par des agriculteurs, en France, sur une superficie de plus de 5 000 hectares. Des rotations de cultures sont effectuées pour fertiliser le sol et éviter son acidification.
Biodégradable, il représente un choix écologique par rapport aux sapins en plastique, difficiles à recycler. Pour limiter la pollution liée au transport, optez pour un sapin « made in France » : certains producteurs indiquent la provenance de leurs sapins sur les étiquettes. Une pratique vouée à se généraliser.
Laure Hamann
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Crédits des visuels : AFSNN, © etfoto