Avec ses grandes tiges roses, la salicaire décore les abords des points d’eau. Elle contribue aussi à notre bien-être grâce à ses vertus médicinales. Devenez incollable sur les bienfaits de la salicaire et découvrez nos conseils de culture !
La salicaire érige ses grands épis floraux de couleur rose parme. Cette plante vivace se plaît en milieu humide, on la croise souvent proche des points d’eau. Elle forme une touffe atteignant un bon mètre de haut. Ses feuilles vertes lancéolées sont réparties le long de la tige, elles disposent d’un revers plus clair que l’endroit. Au-dessus de ces tiges dressées et garnies de feuilles, apparaissent des épis terminaux. La floraison s’étend de juin à octobre, de quoi animer toute la belle saison ! Nectarifère et mellifère, elle est utile pour les insectes butineurs.
La salicaire est préconisée pour lutter contre les diarrhées, même pour les tous petits. C’est aussi un antiseptique intestinal qui a des propriétés antivirales.
Cette plante est dotée de vertus anti-infectieuse, antifongique, anti-inflammatoire, analgésique et astringente.
Elle augmenterait la concentration plasmatique de l’insuline, ce qui en fait un remède antidiabétique. En usage externe, elle est cicatrisante.
Contre les diarrhées, il suffit de réaliser une décoction en utilisant 10g de salicaire séchée. Incorporez la plante dans 1L d’eau bouillante. Faites bouillir pendant 10 minutes, puis laissez infuser en refroidissant. On recommande alors de boire deux à trois tasses par jour.
Cette fois-ci, il faut diluer 50 gouttes dans un verre d’eau. Réitérez l’opération trois fois par jour durant deux jours maximum.
La poudre est employée localement sur des plaies ou des ulcères qui peinent à cicatriser.
Cette belle plante évolue dans un substrat humide voire gorgé d’eau. Si vous avez un ruisseau ou une mare, n’hésitez pas à la placer à proximité. Elle apprécie un sol riche mais redoute un pH acide. Côté exposition, le plein soleil ou la mi-ombre lui conviennent tous deux. La plantation en godets à lieu au printemps, prenez garde à respecter une distance de 50cm entre chaque plant. En général, on plante la salicaire en nombre pour former un tapis dense et fleuri. Il vous suffit alors de les placer en quinconces ! Creusez un trou légèrement plus large que la motte, ajoutez du compost si votre terre est pauvre, reboucher et tassez. Enfin, arrosez pour favoriser un bon enracinement.
Pour cette plante de zone humide, pas question d’avoir affaire à un substrat sec ! Si le sol n’est pas naturellement détrempé, il faudra arroser régulièrement, en ralentissant un peu en hiver. Chaque année au printemps, pensez à lui octroyer un bon apport de compost ou un engrais à libération lente. Au fur et à mesure qu’ils fanent, coupez les épis floraux, afin qu’ils ne se ressèment pas spontanément.
Dès les premières gelées, récupérez les graines. Ensuite, faites-les tremper dans de l’eau tiède durant 48h. Une fois ramollies, les graines sont placées entre des couches de sables humide. Au sein d’un pot, elles sont installées au nord dès l’automne. On appelle cela la stratification, c’est-à-dire recréer des conditions hivernales pour assurer une bonne germination. Au printemps suivant, vous pourrez semer vos graines dès que les températures dépassent 15°C. Une autre technique de multiplication consiste à diviser la touffe. Il suffit alors de retirer un plant de terre et de le scinder en deux avec une bêche. Il ne reste plus qu’à replacer les éclats à deux endroits différents. Cette opération a lieu au printemps.