Se lancer dans la culture de rosiers peut être intimidant pour les débutants et tous ceux qui n’aiment pas multiplier soins et traitements. Si c’est votre cas, suivez ces conseils !
Dans la grande famille des rosiers, certaines variétés sont plus rustiques que d’autres. C’est le cas de la plupart des rosiers botaniques et anciens. Les premiers sont proches des rosiers sauvages, ils sont très résistants, possèdent des fleurs charmantes et se couvrent de fruits comestibles en automne. Essayez la rose gallica, par exemple.
Les rosiers anciens sont des hybrides de variétés botaniques comme la rose gallique, la rose de Damas, la rose centifolia, etc. Ils prennent la forme d’un arbuste au port lâche. Leur culture est très facile, la taille est similaire à celle d’un arbuste. Les rosiers lianes, qui peuvent grimper jusqu’à dix mètres de haut, sont une autre option.
Choisissez des rosiers de qualité, de préférence à racines nues, que vous planterez pendant leur période de dormance, de novembre à mars. Soigner la plantation est important pour favoriser une bonne reprise. Plantez vos rosiers dans un trou profond et large de 40 cm, afin de permettre un bon étalement des racines. Veillez à retirer pierres et mauvaises herbes du sol.
Avant la plantation, rabattez les racines et les bois du plant à 30 cm. Pralinez les racines dans un mélange d’un tiers de terre, un tiers de compost bien décomposé et un tiers d’eau de pluie.
Respectez les distances de plantation propres à chaque espèce (au moins 80 cm) : les rosiers ont besoin d’air et de soleil pour bien se développer.
Les traitements préventifs bio permettent de limiter les risques de maladies en fortifiant les plantes.
Ils sont particulièrement indiqués par temps orageux, lourd et humide, pour éviter les maladies cryptogamiques comme la rouille, marsonia ou oïdium.
Pulvérisez vos rosiers avec un purin d’ortie, de consoude, de prêle ou des extraits d’algues marines.
À lire : « J’ai de beaux rosiers sans produits chimiques ! », Serge Lapouge et Brigitte Lapouge-Déjean, éditions Terre Vivante.
Laure Hamann
©Manfred Richter