Indémodable, très florifère, parfumé… Le rosier Jacques Cartier est une valeur sûre au jardin d’agrément ! Célèbre pour ses nombreuses qualités, cette variété ancienne fait l’unanimité auprès des professionnels comme des particuliers.
Obtenu en 1868 par Moreau-Robert, le rosier ancien Jacques Cartier est un hybride de ‘Duchesse de Portland’. Résistant aux maladies et très facile de culture, il est idéal pour les jardiniers débutants.
Nom latin : rosa (x) Portland ‘Jacques Cartier’
Nom commun : rosier Jacques Cartier
Famille : Rosaceae
Origine : horticole
Hauteur et envergure : 1.20 m x 75 cm
Port : buissonnant
Floraison : juin à septembre
Rosier remontant : oui
Couleur des fleurs : rose pâle
Plantation : mars, octobre
Exposition : ensoleillée
Rusticité : -20°C et plus
Sol : meuble, ordinaire, riche
Utilisation : massif, isolé, bordure d’allée ou de terrasse, fleurs coupées
‘Jacques Cartier’ est un petit rosier buissonnant et compact, d’une hauteur maximale de 1 m 20 pour 75 cm d’envergure. Ses robustes rameaux très épineux portent un feuillage caduc très dense d’un beau vert sombre qui contraste avec sa floraison estivale rose.
Variété remontante, le rosier Jacques Cartier offre une abondance de fleurs au mois de juin, qui se renouvellent ensuite régulièrement tout au long de l’été et jusqu’au début de l’automne. Une floraison qui s’installe en bouquets généreux composés de larges roses très doubles, d’environ 8 à 10 cm de diamètre. Chaque rose est ainsi formée d’une quarantaine de pétales disposés en quartiers. Rose vif au stade de bouton, la couleur de la rose Jacques Cartier prend une teinte rose pâle au fil de son épanouissement, jusqu’à s’ourler de blanc. Des fleurs qui exhalent notamment un puissant et envoûtant parfum de rose de Damas.
Grâce à son développement modéré, le rosier Jacques Cartier trouve facilement sa place dans les jardins de toutes tailles. On l’y cultive en massif associé à d’autres plantes vivaces et arbustes, mais aussi en sujet isolé, en bordure d’une allée, ou à proximité d’une terrasse afin de profiter de son parfum tout l’été. Dans les grands jardins, cultivez-le par groupes de trois, en l’associant à d’autres variétés anciennes, mais aussi à des rosiers arbustifs ou anglais.
‘Jacques Cartier’ forme un buisson très sain qui résiste particulièrement bien aux différentes maladies communes du rosier.
Pour aller plus loin :
Ce rosier ancien apprécie les situations ensoleillées. Il est toutefois possible de l’installer à la mi-ombre, notamment dans les régions aux climats les plus arides. S’il se montre assez tolérant en matière de sol, l’excès de calcaire est à éviter avec ce rosier (comme avec beaucoup d’autres). Tous les types de sols lui conviennent, pourvu qu’ils soient profonds et meubles, de préférences légers et fertiles.
Dans l’idéal, plantez le rosier Jacques Cartier au mois de mars, ou au mois d’octobre. Il est toutefois également possible de l’installer en pleine terre entre les mois de janvier et d’avril, et entre septembre et décembre (en-dehors des périodes de gel).
Travaillez le sol au préalable, en émiettant bien la terre. Amendez le fond du trou de plantation avec un engrais organique de type sang séché. Une fois en terre, arroser le rosier au pied abondamment. Renouvelez régulièrement vos arrosages pendant quelques semaines, le temps que le rosier Jacques Cartier s’enracine bien. Au cours des deux années qui suivent la plantation, veillez également à l’arroser lorsque le temps est sec.
Éliminez les fleurs fanées au fur et à mesure, afin de favoriser le renouvellement des roses. En-dehors de cela, éviter de trop tailler le rosier Jacques Cartier. À la fin de l’hiver, pensez toutefois à supprimer les branches placées au centre de l’arbuste pour éviter qu’elles ne l’asphyxient.
Photos : F. D. Richards et urza