Le romarin est une plante aromatique méditerranéenne naturellement adaptée aux sols rocailleux et secs, capable de résister au manque d’eau comme au gel. Aussi, cultiver le romarin en pot s’avère très facile. Voici nos conseils pour assurer votre succès.
De manière générale, il est possible de cultiver tous les romarins en pot. Les variétés rampantes sont toutefois les moins indiquées pour ce mode de culture, puisqu’elles ont tendance à s’échapper de leur contenant.
Optez pour un pot légèrement plus grand que la motte de votre pied de romarin (un diamètre de minimum 30 cm est ici recommandé).
Le contenant doit être pourvu de trous de drainage, afin d’éviter l’eau stagnante néfaste au romarin.
Utilisez de préférence un pot en terre cuite non verni qui offre une meilleure aération du substrat.
Robuste et peu exigeant, le romarin est capable de prospérer dans les sols pauvres et calcaires.
Offrez-lui un substrat sableux ou limoneux, dans tous les cas parfaitement drainé, avec un pH neutre ou légèrement acide. Évitez en revanche les sols argileux et lourds et les terres humides.
On plante le romarin en pot au printemps, entre les mois de mars et d’avril, ou à l’automne, entre les mois de septembre et d’octobre.
Plante de climat méditerranéen sec et chaud, le romarin en pot apprécie les expositions plein soleil. Il a même besoin d’au moins six heures de lumière directe par jour.
Terrasse, balcon, patio… dans tous les cas, optez pour un emplacement abrité du vent.
Si elle est cultivée en intérieur, installez votre plante aromatique à proximité immédiate d’une fenêtre orientée sud.
Lorsqu’il est cultivé en pleine terre, le romarin est parfaitement capable de résister au manque d’eau. En pot, il doit être arrosé de temps en temps, mais de façon très modérée.
À noter : si les feuilles de la plante flétrissent et brunissent, c’est qu’elle manque d’eau.
Le romarin apprécie les sols pauvres dans lesquels il prospère sans aucune difficulté.
Il est donc parfaitement inutile de lui apporter de l’engrais.
Si vous résidez dans une région aux hivers froids, où les températures tombent en dessous de -10°C, placez vos pots de romarin dans un local lumineux, non chauffé et maintenu hors-gel. Réinstallez la plante en extérieur au printemps, dès que les gelées ne sont plus à craindre.
Le romarin accepte une taille de forme légère après la floraison. Dans tous les cas, évitez de tailler votre plante aromatique lorsqu’il gèle.
Veillez à ne couper que le bois vert et tendre. Par ailleurs, ne coupez jamais plus d’un tiers de la plante à la fois, afin de ne pas la rendre vulnérable aux maladies et aux parasites.
Bien que très résistant, le romarin en pot peut être affecté par l’oïdium, une maladie cryptogamique favorisée par une forte humidité et une mauvaise circulation de l’air. Pour l’éviter, optez de préférence pour un pot dont le revêtement laisse passer l’air (comme la terre cuite) et arrosez modérément.
Photos : ©Deborah Hudson, ©monicore, ©Nicoletta Zanella