La rodgersia est une plante vivace facile à cultiver, tant qu’elle garde les pieds au frais. Ses grandes feuilles et ses longues inflorescences sauront embellir votre jardin et vos pièces d’eau.
La rodgersia en résumé :
Nom latin : Rodgersia sp.
Famille : Saxifragacées
Type : Plante vivace
Hauteur : 1 m à 1,20 m selon l’espèce
Densité de plantation : 1 à 2 pieds par m2
Exposition : Ensoleillée à mi-ombragée
Sol : Humifère et humide
Floraison : Estivale – Feuillage : Caduc – Rusticité : jusqu’à -15 °C
Nom commun : Rodgersia
Originaires d’Asie (Chine, Japon, Corée), les rodgersias sont des plantes vivaces rhizomateuses. Leur feuillage est particulièrement découpé, la ressemblance avec les feuilles de marronniers ayant d’ailleurs valu à l’une des espèces le nom de R. aesculifolia.
Les fleurs, blanc crème à blanc rosâtre, s’épanouissent en été, regroupées en grandes panicules à l’extrémité de longues tiges.
Les feuilles sont soit découpées (R. podophylla), soit composées de grandes folioles (R. pinnata et R. aesculifolia). Toutes ont la particularité de présenter une teinte bronzée plus ou moins prononcée. Elles possèdent également une texture gaufrée.
En plus de ses intérêts esthétiques, la rodgersia est une plante idéale pour les régions aux hivers rigoureux, grâce à sa très grande rusticité.
Les rodgersias doivent être plantées dans des terrains riches, humifères et peu drainants ; les sols sableux ou trop légers sont donc à éviter.
Concernant l’exposition, le soleil est très bien toléré, tant que la terre reste humide. Une exposition mi-ombragée est également envisageable.
La période de plantation idéale est l’automne. Celle-ci permet à la plante de bien s’installer avant l’arrivée des beaux jours. Vous pouvez opérer au printemps, mais la rodgersia sera alors plus sensible au manque d’eau.
Enfin, malgré une bonne résistance, le feuillage des plantes peut être abîmé par des vents trop forts. Si votre jardin y est fortement sujet, privilégiez alors une zone de plantation protégée.
Lorsque vous avez trouvé le Graal de l’emplacement, il ne vous reste plus qu’à :
Conseil malin : préservez la fraîcheur du sol en appliquant une épaisse couche de paillis naturel aux pieds de vos plantes (écorces, feuilles mortes, etc.). Ce type de paillage possède également l’avantage d’alimenter le sol en humus lors de sa décomposition.
La rodgersia étant sensible à la sécheresse, votre principal travail consistera à surveiller l’arrosage pour éviter un dessèchement du feuillage à cause du manque d’eau.
En automne ou en hiver, complétez l’épaisseur du paillage qui aura tendance à diminuer au fur et à mesure de sa décomposition.
La taille consiste essentiellement à éliminer les fleurs fanées, ainsi que le feuillage jauni en automne ou en sortie d’hiver.
Si vous voulez obtenir de nouvelles plantes, vous pouvez procéder soit par semis, soit par division du pied.
La rodgersia résiste bien aux maladies. En revanche, les limaces sont friandes du jeune feuillage. La prudence devra être de mise, au début du printemps notamment.
L’emplacement parfait pour la rodgersia est sans conteste à proximité d’une pièce d’eau (étang, bassin, lac, etc.). Elle peut également être plantée dans un massif, tant que celui-ci respecte les conditions de développement de la plante.
Concernant les associations, vous pouvez parfaitement mélanger les rodgersias entre elles pour jouer avec leurs différences de feuillage et de floraison. Il est également possible de les accompagner de fougères, de ligulaires, d’astilbes, de filipendules ou par tout autres vivaces appréciant les terrains humides.
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