Plus connu sous les noms de merisier ou de cerisier sauvage, le Prunus avium est l’arbre à l’origine des nombreuses variétés de cerises que nous connaissons.
En résumé :
Nom latin : Prunus avium
Famille : Rosacées
Type : Arbre
Port : Colonnaire
Hauteur : Jusqu’à 20 m
Exposition : Soleil
Sol : Tout type, bien drainé
Rusticité : Très rustique (-15 °C)
Floraison : Printemps – Feuillage : Caduc – Récolte : Début d’été
Noms communs : Merisier, Cerisier sauvage, Merisier des oiseaux
Le merisier est un arbre caduc originaire d’Europe et d’Asie orientale. Autrement appelé cerisier sauvage, il produit des fruits brillants, rouges à noirs, légèrement acides : les merises. Ces dernières sont précédées à la fin du printemps par des grappes de fleurs blanches.
Les feuilles du Prunus avium sont assez grandes (15 cm de long, pour 6 de large). Finement dentées sur les bords, elles sont plutôt ovées et se terminent par une petite pointe. Le pétiole, la tige qui relie la feuille à la branche, a la particularité de posséder deux glandes situées à la base arrondie de la feuille.
Enfin, côté couleurs, le feuillage arbore une teinte bronzée au stade juvénile. Celle-ci se transforme peu à peu en vert foncé. À l’arrivée de l’automne, les feuilles deviennent orange et rouges, avant de tomber.
Le Prunus avium n’est pas difficile quant à la nature du sol où il sera planté. Cependant, le terrain ne doit pas retenir l’eau et être un minimum fertile.
Pour l’exposition, comme de nombreux arbres à feuillage caduc, le merisier préfère être installé au soleil.
Afin de laisser le temps à l’arbre fruitier de développer son système racinaire, il est préférable de le planter en milieu d’automne.
Tout commence par la création d’une fosse de plantation, large d’au moins 40 cm et profonde de 50 cm minimum. Ensuite, il faut :
L’arrosage est très important lors des premières années suivant la plantation. Dès les premiers signes de sécheresse, veillez à effectuer des apports en eau réguliers.
Geste simple, mais très efficace, le binage permet à l’eau de mieux pénétrer en terre.
La taille n’est pas indispensable. Elle peut être réalisée pour structurer le Prunus avium lors de ses premières années de croissance. Ensuite, il faut principalement éclaircir le milieu de l’arbre, en évitant de toucher aux grosses branches.
Le merisier peut être propagé par :
Nombreux sont les parasites à vouloir se délecter du Prunus avium. Parmi eux, les plus fréquents sont les pucerons, les chenilles et les mouches mineuses.
Sans être nuisibles, les oiseaux (et notamment le bouvreuil), vous feront de la concurrence sur la récolte des merises.
Côté pathologies, en plus d’une grande sensibilité à la bactérie Xylella fastidiosa, le Prunus avium peut être attaqué par la maladie du plomb (Chondrostereum purpureum) et le chancre bactérien.
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