De nombreux moyens de lutte naturels existent contre les parasites du jardin mais sont un peu tombés dans l’oubli avec l’avènement des produits chimiques. Désormais, l’interdiction d’emploi de pesticides par les particuliers et les villes, conduit à de nombreuses avancées en matière de protections naturelles.
L’emploi d’auxiliaires de culture, de purins vendus prêts à l’emploi, de produits courants comme le talc, le fructose, le savon nous conforte dans l’idée qu’il est possible et facile de cultiver le jardin sans craindre pour notre santé.
Procurer une bonne terre, riche et fertile est le premier point à considérer. Le sol n’est pas seulement un support pour les plantes mais une véritable usine vivante composée de milliards d’organismes. Vers, insectes, champignons, bactéries, algues, etc. agissent en synergie pour fournir un sol de qualité. Le moindre dérèglement fragilise les plantes et peut entraîner une invasion de parasites. Les organismes du sol jouent un rôle clé dans le maintien de la santé des plantes. Pensez à les favoriser en nourrissant votre jardin régulièrement de compost, déchets végétaux, fumiers ou avec des engrais organiques. Leur action transforme progressivement la matière organique en matière minérale utilisable par la plante.
Les poudres de roche riches en magnésium (Mg) comme la zéolite, la dolomie, le basalte, ou l’algue marine lithothamne renforcent le système immunitaire de tous les organismes vivants.
La faune des jardins, oiseaux, batraciens, hérisson et insectes apportent aussi une aide précieuse au jardin. Ils sont malheureusement victimes d’excès de traitements chimiques.
Surveillez régulièrement les extrémités des pousses et le dessous des limbes pour détecter leur présence. Agissez dès le début de l’attaque avec le jet d’eau ou bien avec une solution d’eau savonneuse (une cuillère à soupe de savon noir par litre). L’eau chaude, à condition de ne pas dépasser 40°C, a également une action répulsive sur ces parasites. On peut aussi préparer une infusion de pelure d’oignon, décoction d’ail, macérée pendant 24 h dans de l’eau bouillie ou utiliser des purins de plantes. Des purins d’ortie, de fougères, de prêles, etc. sont vendus déjà préparés en jardinerie !
Pour aller plus loin :
Les fruitiers sont souvent victimes des vers, pucerons, chenilles et autres insectes parasites qui poussent à traiter l’arbre fréquemment. La difficulté est d’agir au moment où le ravageur n’a pas encore pénétré dans le fruit. Il convient donc d’intervenir dès le printemps :
Basés sur la confusion sexuelle, ils constituent également un moyen de piéger les ravageurs une fois qu’on les a bien identifiés. Ils agissent en attirant l’insecte dans un bain d’eau pour le noyer ou en le collant (piège Delta).
Faites macérer 75 g / L de feuilles fraîches (15 g / L de feuilles sèches) pendant 3-4 jours à 20°C dans de l’eau potable. Filtrez la macération et diluer le filtrat dans 5 fois son volume en eau potable = dilution par 6.
source :ITAB
Eva Deuffic
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Très bien pour toutes ces infos