Valorisation des déchets, œufs frais tous les matins… Avoir des poules dans son jardin, c’est utile. Mais pas seulement.
A lire aussi :
On croyait les poulaillers réservés aux fermes reculées. On pensait que l’industrialisation et les supermarchés avaient eu raison des œufs frais à domicile.
Pourtant, entre 2009 et 2013, le nombre de poules dans l’Hexagone a augmenté de 49 %, selon l’association 30 Millions d’Amis. Plébiscitée lors de l’Animal Expo 2014, le gallinacé s’impose peu à peu dans les jardins des maisons individuelles.
Portés par la vague du retour à la nature, les poulaillers sont particulièrement appréciés en milieu périurbain.
Une poule dans son jardin, c’est la garantie d’avoir des œufs frais au quotidien.
En effet, une poule à maturité pond en moyenne 150 à 300 œufs par an, selon la race.
Omnivore, le gallinacé peut dévorer jusqu’à 150 kg de déchets organiques chaque année. Épluchures, pâtes, fromage… Tout y passe, même les nuisibles du jardin comme les limaces ou les escargots.
Enfin, leurs fientes, très riches, sont d’excellents engrais naturels.
De plus en plus de propriétaires choisissent leurs poules, selon des critères esthétiques. Ils privilégient les races anciennes ou celles d’apparat.
Recherchées pour leur pelage particulier, elles sont un sujet d’admiration, voire d’exposition. Plus petites et plus faciles à entretenir en général, ces poules sont considérées comme des animaux de compagnie à part entière.
Pour installer confortablement ces sujets de fierté, toute une gamme de poulaillers design envahit le marché.
Mieux vaut vous renseigner à la mairie avant de lancer les travaux de votre poulailler
M.B.
>> Pour aller plus loin :
©Wavebreakmedia