Tuteurer les tomates : nos conseils et techniques

tuteur tomate

Le plus souvent, les tomates sont des plantes potagères qui ne s’arrêtent jamais de pousser. On dit qu’elles sont à port indéterminé.

Pour les accompagner dans leur croissance, il est donc important de leur fournir un support adapté. Quels matériaux utiliser ?

Quelle sera la meilleure structure ? Et comment attacher la tige au tuteur ? Retrouvez nos conseils pour apprendre à tuteurer des tomates.

Avant de débuter l’article, il est important de préciser que vous devez installer les tuteurs dès la plantation de vos pieds de tomates. Vous éviterez ainsi d’abîmer leurs racines en le faisant ultérieurement.

Tuteur à tomates : le choix des matériaux

Pour le tuteur :

Qu’il s’agisse d’un tuteur en bambou, en bois, en métal ou en plastique, le choix du matériau a finalement peu d’importance.

Les critères à prendre en compte pour faire votre sélection seront surtout d’ordre esthétique et pratique (prix, solidité, durée de vie…).

Pour l’attache :

Plusieurs options s’offrent à vous pour choisir l’attache : fil de fer plastifié, corde en chanvre ou fibres de coco, raphia, et même attaches en plastique.

Notre conseil : privilégiez les matériaux naturels qui ont l’avantage d’être plus souples et qui abîmeront donc moins les tiges en cas de vent.

Comment tuteurer les tomates ?

Le tuteur simple, droit ou en spirale :

tuteur spirale tomate

C’est le grand classique pour tuteurer des tomates.

Avantages :

  • pas besoin de bricolage, il se trouve dans le commerce à des prix abordables ;
  • existe dans de nombreux matériaux (bambou, plastique, métal, etc.) ;
  • possède une bonne durée de vie.

Inconvénients :

  • hauteurs disponibles assez limitées ;
  • nécessite de contrôler la taille du pied de tomate, d’où une perte de rendement.


Le tuteur en V :

tuteur tomate en bois en V

Il tient son nom de sa forme de V inversé. Pour le réaliser, il suffit de :

  • lier deux bâtons à leur sommet ;
  • répéter l’opération autant de fois que nécessaire pour couvrir la surface de culture ;
  • aligner les portiques en respectant un espace suffisant entre chaque pour laisser l’air circuler et limiter l’apparition ou la transmission de maladies ;
  • relier les portiques ensemble à l’aide d’une longue tige qui viendra consolider la structure.

Avantages :

  • pas de limites de tailles imposées ;
  • bonne durée de vie ;
  • rendements plus importants par plants de tomate.

Inconvénients :

  • doit être monté et démonté tous les ans ;
  • nécessite une bonne surface de stockage.

La « corde à linge » :

tuteur tomate avec fil corde

Fixer des poteaux ou des piquets à intervalles réguliers de 1,50 m environ et reliez‑les par 3, 4 ou 5 fils horizontaux en fonction de la hauteur.

Vous pourrez ensuite y attacher vos plants de tomates.

Ce procédé est fréquemment utilisé sous serre puisque la structure permet de tirer des fils du haut vers le bas.


Le treillis :

tomate sur treillis

Qu’il soit droit ou conique, ce type de tuteurage s’adresse plutôt à une culture des tomates en pot pour un balcon ou une terrasse.

Le treillis est souvent fixé au mur.

Le but recherché est d’allier le côté pratique à l’esthétisme.

On peut acheter le treillis ou le faire soi-même avec du bambou, des tiges en bois ou en plastique que l’on vient nouer entre elles.

Comment attacher la tige de tomate au tuteur ?

comment attacher tomate tuteurIl n’y a rien de plus simple à faire.

À intervalles réguliers, il suffit de former un lien en huit, de sorte que le nœud du huit se situe entre la tige et le tuteur. De cette façon, le plant ne viendra pas frotter contre son support.

Pour ne pas abîmer la plante, et lui laisser de la place pour grossir, ne serrez pas trop fort et réalisez une attache assez lâche.

Pour aller plus loin :


Écrit par Christophe Dutertre | Diplômé en aménagement paysager et amoureux des jardins, Christophe vous accompagne dans cette passion qui nous réunit. Découvertes, conseils pratiques et écologie sont au programme.