Quoi de plus beau au jardin que la floraison des arbres fruitiers ? Avec les pommiers d’ornement, les petits espaces et les jardiniers amateurs peuvent aussi en profiter. Des branches couvertes de boutons floraux rose pâle à rouges s’ouvrant sur des fleurs par centaines, blanches, roses ou rouges : la somptueuse floraison des arbres fruitiers, des poiriers aux cerisiers, est un moment fort du printemps pour tout jardinier – et esthète – qui se respecte. Résistants et faciles à vivre, les pommiers d’ornement permettent de profiter de ce spectacle sans les contraintes, tailles et traitements de leurs cousins pommiers.
En prime, ils se parent en automne de couleurs chatoyantes et en hiver, leurs fruits font le bonheur des oiseaux : un vrai décor des quatre saisons !
Rustique, le pommier d’ornement s’adapte à toutes les bonnes terres de jardin, même calcaires, et peut être planté au soleil ou à la mi-ombre. Il résiste au froid et à la pollution et ne nécessite pas de taille, à part une légère coupe de temps en temps pour entretenir et aérer sa silhouette. Côté soins, paillez en été s’il fait chaud et sec et apportez un peu d’engrais au printemps.
La plantation s’effectue en automne. Pour favoriser la fructification, plantez deux variétés différentes.
De petite taille – 5 à 6 mètres en moyenne – le pommier d’ornement convient bien aux petits jardins, en isolé, ou s’intègre dans un massif ou une haie. Différentes formes existent : buissonnantes (comme le Malus sargentii, originaire du Japon), pleureuses (« Red Jade » ou « Cheal’s Weeping ») ou naines, idéales pour une culture en bac sur le balcon (Malus sargentii « Tina », « Red Sentinel »).
Développés par l’Inra, le Malus « Evereste » Perpetu® et le « Coccinella » Courtarou®, font partie des variétés les plus résistantes au froid et aux maladies.
Les pommes des pommiers d’ornement sont généralement comestibles mais insipides. Riches en pectine, elles peuvent toutefois servir à la fabrication de gelées.
L. H.
Visuels : La Plante du Mois