Difficile de passer à côté de ses fruits aux couleurs si vives. Adoptez le pommier d’amour pour la décoration de votre intérieur ou de vos jardinières. Suivez nos conseils de culture et d’entretien.
Le pommier d’amour en résumé :
Nom : Solanum pseudocapsicum
Famille : Solanacées
Type : Arbuste
Hauteur : 30 à 50 cm
Exposition : Ensoleillée
Sol : Terreau
Rusticité : 5°
Croissance : Lente
Feuillage : Persistant – Floraison : Été – Fructification : Automne
Difficile de classer précisément le pommier d’amour. Plante arbustive ? Petit arbuste ? Toujours est-il qu’au-delà de sa modeste taille, le Solanum capsicastrum présente de nombreux atouts esthétiques.
Il est aussi bine appelé pommier d’amour, cerisier d’amour, oranger de savetier que cerisier de Jérusalem.
Tout d’abord, son feuillage persistant offre un intérêt tout au long de l’année. Ses petites feuilles au vert foncé brillant sont étroites et présentent des bords ondulés.
Ensuite, lorsqu’arrive l’été, des grappes de fleurs blanches à la silhouette étoilée font leur apparition. Si elles présentent un intérêt visuel limité, il en va différemment des fruits qui les suivent. Ces derniers prennent la forme de petites boules sphériques de 1,5 à 2 cm et sont de différents coloris en fonction des variétés :
L’autre intérêt des fruits du pommier d’amour est leur grande longévité, qui peut s’étaler de l’automne à l’hiver.
Enfin, peu rustique, le pommier d’amour s’avère être une très bonne plante d’intérieur. Sous les climats plus cléments, aux hivers doux, il est malgré tout possible de le planter en pleine terre ou en jardinière.
Attention, le Solanum pseudocapsicum fait partie des plantes toxiques, en effet toutes les parties du pommier d’amour sont toxiques. Elle l’est également pour vos animaux, en particulier votre chien ou votre chat.
Naturellement, les fruits ne sont pas comestibles, même cuits.
Le pommier d’amour a besoin de beaucoup de soleil et de chaleur pour s’épanouir. Côté sol, sa préférence pour les terres fertiles de type terreau le prédestine essentiellement à la culture en pot ou en jardinière. La culture en pleine terre est ainsi plus compliquée, surtout si on rajoute sa faible rusticité.
Pour le choix du conteneur, privilégiez la largeur à la profondeur et veillez surtout à ce qu’il contienne des trous pour l’évacuation de l’eau.
Ensuite, sans être compliquée, la plantation doit suivre quelques règles :
Conseil malin : si vous souhaitez malgré tout orner vos massifs d’un Solanum pseudocapsicum, rusez en installant vos pots en pleine terre. Il vous suffira ensuite de les rentrer à l’abri du froid à l’arrivée de l’hiver.
Pour soigner votre pommier d’amour, vous devrez surtout surveiller son arrosage. Profitez-en pour apporter un peu d’engrais liquide 2 à 3 fois par mois. En hiver, il sera important de réduire fortement les apports en eau afin de permettre à l’arbuste un repos végétatif.
Si votre pommier d’amour est en extérieur, protégez-le des gelées hivernales en le mettant à l’abri.
Enfin, si la taille n’est pas obligatoire, vous pouvez néanmoins procéder à une légère coupe pour conserver le port arrondi de la plante.
Pour propager un Solanum pseudocapsicum, vous pouvez soit bouturer des tiges semi-ligneuses en fin d’été, soit procéder par semis en tout début de printemps (mars-avril). Pour cette dernière technique, semez sous châssis ou en serre. Au fur et à mesure de la croissance du plant, repiquez ensuite en godet, puis en pot définitif.
Comme beaucoup de plantes d’intérieur ou cultivées sous-abri, le pommier d’amour peut être attaqué par les pucerons, les araignées rouges ou encore les cochenilles.
En ce qui concerne les maladies, le botrytis est celle qui posera le plus de problèmes.
Sans surprise, réservez le Solanum pseudocapsicum à une culture en pot pour une décoration d’intérieur, voire pour l’embellissement d’une terrasse ou d’un balcon.
Il est d’ailleurs souvent utilisé dans les balconnières d’automne.
Enfin, pour accompagner agréablement votre pommier d’amour, retrouvez toues nos idées de jardinières.
©OlaKorica, ©Marjon Besteman, ©gavran333, ©jhenning_beauty_of_nature, ©OlaKorica
Merci pour vos explications, c’est très clair et bien utile