Une belle floraison, des fruits juteux, un bon équilibre nutritionnel… Décidément la poire à tout bon ! Le poirier commun demande quelques soins, mais il nous le rend bien. Découvrez comment le cultiver au jardin.
Le poirier apprécie un substrat riche, profond et meuble. Les sols gorgés d’eau ou très secs ne sont pas pour lui. On le place au soleil dans un endroit abrité du vent. Vous pouvez le cultiver en pot ou en pleine terre, palissé ou en forme libre.
Comme beaucoup de fruitiers, le poirier offre son lot de fleurs printanières. Entre mars et juin selon les variétés, il se pare d’une multitude de fleurs simples. Blanches à rosées, elles ont cinq petits pétales ronds, un cœur jaune et des étamines plus foncés. Très florifère, l’arbre est entièrement recouvert de ces jolies fleurs. La plupart des variétés de poirier ne sont pas autofertiles. C’est-à-dire qu’il leur faut un autre sujet à proximité pour produire des fruits. Vous profiterez donc d’une double floraison !
Le poirier étant sensible aux maladies, il est conseillé de lui pulvériser du purin d’ortie et de la bouillie bordelaise en prévention. Pendant ses premières années, arrosez régulièrement le poirier qui a besoin d’un sol frais.
Si ses feuilles jaunissent et tombent, c’est qu’il manque d’eau ! Ensuite, faites des apports d’eau en cas de sécheresses.
À chaque printemps, griffez le pied du poirier et garnissez-le d’une couche de compost.
Mais pour stimuler l’apparition de belles et nombreuses poires, il faut opérer une taille de fructification en fin d’hiver.
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Un poirier commun fructifie au bout de 5 à 10 années. Il faut s’armer de patience ou acheter un sujet déjà développé.
En fonction de la variété cultivée, la période e récolte s’étend entre juin et octobre. Prenez garde à récolter vos fruits avant les premières gelées. Une poire mûre à point doit se détacher facilement du pédoncule. Pour cela, faites ¼ de tour, si le fruit ne vient pas c’est qu’il n’est pas prêt à être cueilli.