Le plaqueminier est un arbre tout à fait original qui donne de merveilleux fruits à l’automne. Voici comment le cultiver, de la plantation à la récolte des kakis. Il est remarquable pour ses fameux kakis qui ressemblent à de grosses tomates ou à des clémentines.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Diospyros kaki
Famille : Ebenacées
Type : Arbre fruitier
Hauteur : 6 à 15 m selon espèces
Exposition : Ensoleillée
Sol : Bien drainé
Feuillage : Caduc – Floraison : Eté – Récolte : Automne
Le plaqueminier se plante de préférence à l’automne dans une bonne terre de jardin en mélange avec du terreau universel ou plantation.
Vous pourrez planter au printemps mais en accentuant les arrosages durant les 1ers mois.
C’est un arbre qui pousse assez lentement, n’hésitez donc pas à acheter des sujets déjà grand à l’achat.
L’arbre à kaki réclame assez peu d’entretien même si quelques gestes doivent vous permettre d’améliorer la croissance de l’arbre et la fructification.
Il intrigue, il surprend mais ne laisse jamais indifférent celui qui ne connaît pas cet arbre.
Ce sont en effet grâce à ses fruits remarquables à l’automne, les kakis, qu’il ne passe pas inaperçu.
Après la chute des feuilles, il laisse sur ses branches ces fameux kakis, de couleur rouge orangé, ressemblant à des tomates de près et à des clémentines lorsqu’ils sont encore sur l’arbre.
Le kaki est comestible et comporte même de nombreux intérêts. Il est riche en glucose et l’un d’est plsu riches en provitamine A. On retrouve aussi de la carotène et de la vitamine C.
Le kaki se récolte lorsque l’épiderme du fruit perd sa couleur verte pour devenir orangé.
En revanche, la consommation intervient plus tard car le kaki a besoin de murir pour être consommé.
> Pour le faire murir, on peut le faire sécher quelques jours au soleil ou l’entreposer avec les pommes dans un lieu sec et aéré.
Il est en effet astringent au début et a besoin d’un période de maturation. On sait que le kaki est bon à consommer lorsqu’il est quasi blet.
> Une fois mûr, on peut le conserver plusieurs jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
> Lorsqu’il est blet, sa conservation est beaucoup plus courte, de l’ordre de 1 à 2 jours
On retrouve deux grands types de kaki dans nos rayons : le kaki-pomme et le kaki à chair astringente. Ils représentent une touche de couleur sur les étals hivernaux.
Si l’on ne connait le kaki en Europe que depuis le 19e siècle, la culture du fruit du plaqueminier existe au Japon et en Chine depuis le Néolithique. Le kaki est d’ailleurs considéré au pays du Soleil levant comme le fruit national. On le déguste traditionnellement durant les fêtes du Nouvel An.
En 1873, les Parisiens découvrent sa chair parfumée à une époque où l’on raffole des estampes japonaises. Via le port de Toulon, sa culture se développe rapidement dans toute la Provence.
Les variétés venues des vergers du Canet ou de Marseille sont encore aujourd’hui très appréciées.
Aussi appelé kaki à chair ferme, cette catégorie du fruit est la plus connue. On retrouve, sous cette dénomination, différentes variétés, comme le Fuyu à la saveur vanillée ou le Sharon, produit en Israël.
Au moment de l’acheter, optez pour un kaki à la peau lisse et sans tâche. Prêtez attention au pédoncule du fruit qui doit être intact. Le kaki-pomme se conserve une semaine environ, à l’air libre ou au réfrigérateur.
En général, on le consomme cru, à maturité. Néanmoins, on peut également l’utiliser dans des préparations chaudes comme des compotes, par exemple. On veille alors à soumettre le fruit à une cuisson douce afin de conserver son goût et ses qualités nutritives.
On le reconnait à sa peau rouge, voire marron. Dans ce cas, il s’agit d’un signe de maturité et de l’assurance d’un goût sucré. Plus délicat à cause de sa peau fine, le kaki à chair astringente doit être manipulé avec précaution et consommé au plus vite. Il ne se conserve qu’un ou deux jours à température ambiante.
Il s’avère être un allié de la diversification alimentaire dans une saison où les fruits et les légumes se font plus rares. Bonne source de vitamine C, le kaki apporte un coup de fouet pour affronter la fraîcheur extérieure. Sa richesse en fibres stimule également le transit intestinal. Enfin, les pigments caroténoïdes qu’il contient ont un fort pouvoir antioxydant.
M.B.
©Nick Taurus, ©Fernando.RM, ©Lsantilli
Mon plaqueminier a encore des fruits sur l’arbre pensez vous qu’ils soient encore consommables si il ne sont pas tombées, eh bien oui, même en plein hiver la récolte continue