Nous le voyons avec le réchauffement climatique, l’eau est l’élément principal à la vie sur terre. Sans eau, notre planète serait un désert. Une attention toute particulière à notre sol doit être apportée car c’est par lui que l’eau transite. Oui, mais comment faire pour que notre sol garde l’eau ? Comment savoir s’il la retient ? S’il n’est pas engorgé ? Grâce aux plantes bio-indicatrices qui nous aident à comprendre la santé de notre sol et son évolution.
Il est bon de savoir quel est notre type de sol : sableux, limoneux, calcaire, argileux. En effet, chaque type de sol à ses particularités. Par exemple, une terre argileuse retiendra l’eau. Une terre sableuse la laissera filer !
Pour identifier la terre de votre jardin vous pouvez faire un relevé ou utiliser la technique du bocal.
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Enfin, les plantes bio-indicatrices peuvent nous aider à identifier la terre de notre jardin.
Aussi appelé coefficient de rétention (CR), il correspond à la capacité de stockage du sol en éléments fertilisants et en eau. Il est proportionnel à la quantité et à la qualité des argiles, des limons et de l’humus. Si l’un ou l’autre de ces éléments est déficient, sa capacité de rétention est compromise. Le complexe argilo-humique est absent : aucun élément ne peut plus se fixer dans le sol. La vie du sol est faible ou complètement détruite : votre sol est mort. En d’autres termes, vous aurez beau arroser, l’eau ruissellera au lieu de s’infiltrer profondément dans le sol.
Une vie du sol pauvre et une capacité de rétention déficiente sont traduites par la levée de dormance de plantes aux racines fines et denses qui tendent à retenir le sol. C’est le cas :
Sur un sol dont la capacité de rétention en eau est déficiente, il faut :
Les plantes nous indiquent également quand notre sol présente un surplus d’eau aussi appelé hydromorphisme.
L’hydromorphisme est un phénomène qui commence quand l’excès d’eau du sol va en chasser l’air. Les bactéries du sol qui ont besoin d’air pour vivre vont peu à peu disparaître. Il ne reste donc plus que les bactéries anaérobies qui n’ont pas besoin d’air. Ces dernières aggraveront la destruction des argiles et la production de nitrite. Toutes ces réactions en chaîne augmenteront l’hydromorphisme du sol.
Les excès d’irrigation provoquent une salinisation du sol. En effet, la présence de sels minéraux dans l’eau dégrade peu à peu la vie aérobie du sol. Votre terre se salinise et il ne vous reste plus que les bactéries anaérobies. La matière organique n’est plus dégradée, le complexe argilo- humique disparaît : votre sol se gorge d’eau.
Cet excès d’eau dans le sol est traduit par la levée de plantes aux grosses racines. Elles cherchent à décompacter le sol et à lui rapporter l’oxygène qui lui manque. C’est le cas :
Pour éviter que votre sol se gorge en eau et dès que vous voyez apparaître l’une ou l’autre de ces espèces :
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Pauline Sutter