Découvrez et cultivez le pistachier, aussi bien pour ses fameuses pistaches que pour son caractère ornemental. Voici comment le cultiver et en pendre soin au fil des saisons.
Le pistachier en résumé :
Nom latin : Pistacia sp.
Famille : Anacardiacées
Type : Arbre fruitier
Rusticité : Moyenne (-5 à -8 °C)
Croissance : Lente
Hauteur : 3 à 8 m selon l’espèce
Exposition : Ensoleillée
Sol : Fertile et bien drainé
Feuillage : Caduc ou persistant selon espèce – Floraison : Printemps/été
Le pistachier est à la frontière entre le petit arbre et l’arbuste. Ses origines sont diverses et vont de l’Asie à l’Amérique centrale en passant par le bassin méditerranéen. Si une seule espèce donne des fruits gourmands (la fameuse pistache), les autres ne sont pas en reste et proposent des arbres esthétiques méritant votre attention.
Le pistachier réclame de nombreuses conditions pour croître convenablement :
Le pistachier s’accommode des temps secs et par conséquent du manque d’eau. Dans ces conditions, vous pouvez tout à fait planter votre arbre au printemps.
Une plantation en début d’automne est également possible, mais dans les régions à hivers doux.
Les sujets à feuillage caduc (P. vera et P. terebinthus) peuvent être vendus en « racines nues ». Il est conseillé de praliner ces dernières avant la plantation pour faciliter la reprise de l’arbre.
Le genre botanique Pistacia ne demande pas de soins particuliers. Il est possible de réaliser quelques tailles, mais surtout pour éliminer le bois mort et les branches trop basses ou gênantes.
Même si le pistachier tolère bien la sécheresse, il est nécessaire de surveiller l’arrosage durant les premières années de croissance.
Si vous pensez que votre terre est pauvre, surfacez‑la en binant le sol avec une griffe et en déposant ensuite du terreau. Vous pouvez réaliser l’opération une à deux fois par an (au printemps et en automne). Si votre terre est lourde, utilisez le même procédé, mais avec un mélange sable‑terreau pour améliorer le drainage progressivement.
Pour obtenir de nouveaux pieds de pistachier, il est possible d’utiliser les techniques de bouturage ou de greffage. Le semis est possible, mais plus long et fastidieux.
Verticilliose (Verticillium dahliae):
Alternariose (Alternaria alternata):
Anthracnose (Colletotrichum spp.):
Botrytis (Botrytis cinerea):
Pucerons :
Cochenilles :
Araignée rouge :
Cette espèce possède un feuillage persistant. Ses fleurs ont un faible intérêt, mais les fruits qui en résultent sont très esthétiques par leur abondance et leur couleur rouge‑noir.
Il s’agit d’une des espèces les plus rustiques. En mai‑juin, il se pare de petites fleurs rouge foncé, réunies en grappe, et qui sont suivies d’une abondante fructification de la même couleur.
Si les fruits sont comestibles, ils n’ont pas vraiment d’intérêt gustatif.
Le saviez‑vous ?
L’écorce du pistachier térébinthe était autrefois utilisée pour la confection de la térébinthe de Chio. C’est elle qui a fini par donner son nom à l’essence de térébenthine qui, elle, est fabriquée à partir de la sève de résineux.
C’est lui qui fournit les fameuses pistaches que nous consommons à l’apéritif ou en cuisine.
Si vous souhaitez produire votre propre récolte, sachez qu’il s’agit d’une espèce dite dioïque. Cela signifie qu’il existe des pieds mâles et des pieds femelles. Pour obtenir des fruits, il faut donc avoir des sujets des deux sexes (1 mâle pour 5 femelles).
Le vrai pistachier commence à produire autour de l’âge de 7 ans. Les pistaches se ramassent en fin d’été, lorsque la coque des fruits s’ouvre. Pour éviter de tacher cette dernière et de laisser un goût amer au fruit, l’enveloppe (aussi appelée péricarpe) doit être retirée dès la récolte.
Lorsque vous avez réalisé votre cueillette, vous pouvez préparer la pistache de cette manière :
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Très bonne fiche de culture, conseils, informations complètes et claires merci