Le physocarpe (Physocarpus opulifolius) est un arbuste caduc très rustique, apprécié pour ses feuillages colorés, sa floraison printanière en ombelles, et sa grande facilité de culture. Originaire d’Amérique du Nord, il est capable de s’adapter à des conditions de sol et de climat variées, tout en offrant un intérêt ornemental du printemps à l’automne.
Il est souvent utilisé en haie libre, en fond de massif ou en sujet isolé, notamment pour ses variétés à feuillage pourpre, doré ou cuivré, qui apportent du contraste toute la saison.
Le Physocarpus en résumé :
Nom commun : Physocarpe
Famille : Rosacées
Type : Arbuste
Hauteur : 1,50 m
Exposition : Soleil à mi‑ombre
Sol : Léger, drainant, non calcaire
Rusticité : Rustique
Feuillage : Caduc
Floraison : Printemps, été
‘Diabolo’
‘Dart’s Gold’
‘Little Devil’
‘Amber Jubilee’
‘Summer Wine’
Cet arbuste, au port arrondi, présente de nombreux intérêts au jardin :
Le nom Physocarpus vient du grec physa (vessie) et karpos (fruit), en référence à ses fruits gonflés et décoratifs qui suivent la floraison. Le feuillage, très ornemental, change subtilement de teinte au fil des saisons, selon les conditions de lumière et la nature du sol.
Dans la nature, il pousse en lisière de forêt humide ou le long des rivières, ce qui explique sa bonne tolérance aux sols frais.
Le Physocarpus est une plante plutôt acidophile. Il affectionne donc les sols au faible pH, de préférence fertiles et pas trop secs.
S’il se plaît à la lumière, certaines variétés comme P. opulifolius ‘Dart’s Gold’ redoute les excès de soleil.
Idéalement, vous planterez votre arbuste en début d’automne. Cette saison est, en effet, propice à une meilleure reprise des végétaux. Néanmoins, une plantation printanière est envisageable, à condition de surveiller l’arrosage lors des mois suivants.
Les proportions du Physocarpus permettent de le planter aussi bien en pleine terre qu’en pot.
Le principe est le même que pour une plantation en pleine terre. Les quelques différences résident dans le choix du pot, qui doit être assez volumineux et posséder un système de drainage (complété par une couche de billes d’argile au fond).
Le substrat doit être composé d’un tiers de terre de Bruyère et deux tiers de terreau. Il est possible d’ajouter de la vermiculite (perlite) pour améliorer la rétention d’humidité.
Quel que soit le mode de culture, n’hésitez pas à réaliser un paillage au pied de votre arbuste. Il limitera la perte d’eau par évaporation et conservera l’humidité dans le sol.
La taille n’est pas nécessaire. Elle peut être envisagée au bout de quelques années, afin de renouveler le pied en rabattant, à la base, les tiges les plus vieilles. L’opération doit être réalisée après la floraison.
Le Physocarpus redoutant le manque d’eau, l’arrosage doit être surveillé au moment des sécheresses prolongées, a fortiori lors des premières années de croissance.
Pour les sujets en pot, quelques gestes supplémentaires sont à prévoir :
Pour propager le Physocarpus, vous pouvez soit procéder à un bouturage semi‑lignifié en fin d’été, soit prélever et repiquer les drageons en automne.
Résistant et vigoureux, le Physocarpus n’est pas sensible aux maladies et ne semble pas être la cible des parasites et des ravageurs.
Vous pouvez planter cet arbuste en fond de massif, en haie champêtre ou même isolé pour les petits jardins et les terrasses.
Perd-il ses feuilles ?
Oui, c’est un arbuste caduc. Il se dégarnit à l’automne, parfois avec un léger rougissement du feuillage.
Est-il facile à tailler ?
Oui. Il supporte très bien la taille, que ce soit pour limiter son développement ou le rajeunir.
Attire-t-il les pollinisateurs ?
Oui, ses fleurs mellifères attirent abeilles et insectes butineurs au printemps.
Est-il adapté aux petits jardins ?
Certaines variétés, comme ‘Little Devil’ ou ‘Tiny Wine’, sont compactes et parfaites en petit espace ou pot.