Pailler son potager, ses massifs ou ses bordures est une évidence pour de nombreux jardiniers. Le paillis permet en effet de protéger et nourrir le sol tout en limitant les arrosages et la pousse des adventices. Dans le commerce, il existe une multitude de paillis naturels qui peuvent rendre le choix difficile. Zoom sur le paillage de coco, issu des déchets produits par l’exploitation de la noix de coco.
À l’image des coques de cacao, des cosses de sarrasin, ou encore des paillis de lin, de miscanthus ou de chanvre, le paillage de coco est une matière naturelle issu des déchets produits par l’exploitation de la noix de coco. Il s’agit donc d’une revalorisation d’un déchet après rouissage et défibrage des noix de coco. Ce paillis de coco peut être constitué de coques de coco, broyées en menus morcaux, pour former des chips de coco, ou plus souvent de fibres qui se trouvent sous la coque. Cette partie filandreuse nommée coir est une matière première renouvelable qui a de nombreuses autres utilisations en jardinage. Ainsi, on fait de ces fibres un revêtement contre l’érosion des sols, une alternative à la tourbe ou un substrat de culture.
En tant que paillage, ces fibres de coques peuvent prendre plusieurs formes :
Outre les avantages inhérents à tous les paillages (limitation des apports d’eau, enrichissement du sol, barrière contre la prolifération des mauvaises herbes, isolation du sol contre le chaud ou le gel, lutte contre l’érosion due aux intempéries…), le paillage de coco recèle d’autres indéniables qualités liées à sa composition :
Le paillage de coco s’installe généralement entre les mois d’avril et mai. En effet, à cette période, le sol est suffisamment chaud mais encore humide. Il faut bien évidemment veiller à biner le sol et supprimer toutes les mauvaises herbres avant de déposer le paillis.
Ensuite, une couche de 5 à 7 cm suffit au pied de toutes les plantes d’ornement (arbres et arbustes, rosiers, plantes vivaces, annuelles ou bisanuelles…). Il ne gêne en rien la croissance des bulbes à floraison printanière ou estivale. Ce paillis s’utilise également au potager au pied des légumes gourmands en eau comme les tomates, les courgettes, les aubergines… Il est particulièrement recommandé pour les sols sableux et pauvres.
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