Plus connu pour ses fruits que pour son nom, le pacanier est l’arbre qui produit les fameuses noix de pécan.
En résumé :
Nom latin : Carya illinoinensis
Famille : Juglandacées
Type : Arbre
Feuillage : Caduc
Hauteur : Jusqu’à 30 m
Exposition : Soleil à mi-ombre
Sol : Fertile, frais, non-calcaire
Rusticité : Rustique jusqu’à -5 °C
Croissance : Rapide – Floraison : Printemps – Récolte : Fin d’été, automne
Noms communs : Pacanier, Carya de l’Illinois – Synonymes : Carya pecan, Carya oliviformis
Grand arbre originaire du centre-sud des États-Unis et du Mexique, le pacanier est à réserver aux grands jardins.
Les fleurs insignifiantes s’épanouissent au printemps, en même temps que la foliation. Elles se présentent sous la forme de chatons de 3 mm pour les mâles, et d’épis courts pour les femelles.
Le feuillage du Carya illinoinensis est caduc. Avec une longueur de 70 cm et une largeur de 30 cm, les proportions démesurées des feuilles sont à l’image de l’arbre. Elles ont une silhouette proche de celle de certains frênes : allongées, elles sont composées de nombreuses folioles ovées à lancéolées.
Mais ce qui fait la popularité du pacanier, ce sont ses fruits, les célèbres noix de pécan. Ces dernières sont de formes oblongues et ont une coque mince. À l’image de nos noix, elles se développent dans des bogues lisses, marquées par quatre lignes saillantes.
Malgré sa rusticité, le pacanier préfère les climats tempérés. Le sol est également important : il doit être riche en matière organique, frais et non-calcaire (pH compris entre 0 et 7).
Les différentes espèces du genre botanique Carya supportent difficilement les transplantations lorsqu’ils sont âgés. La culture du pacanier doit donc se faire de préférence en pleine terre et à son endroit définitif. D’ailleurs, au moment de choisir son emplacement, ayez bien en tête les dimensions de l’arbre à maturité.
Carya illinoinensis appréciant d’avoir les pieds au frais, plantez-le de préférence en début d’automne, a fortiori si vous résidez dans une région aux hivers cléments.
La plantation peut également avoir lieu en tout début de printemps, mais il faudra alors être très vigilant sur l’arrosage.
Conseil malin : L’ajout d’un paillage de 4 à 5 cm d’épaisseur au pied du pacanier permet de conserver l’humidité dans le sol et d’économiser les apports en eau. Les écorces de pin maritime sont idéales, car elles maintiennent une certaine acidité dans le sol en se décomposant.
Seuls l’arrosage en période de sécheresse et le renouvellement du paillis sont à prévoir pour entretenir Carya illinoinensis.
En principe, le pacanier est un arbre qui ne se taille pas. En revanche, pour des raisons esthétiques, une taille de formation est possible en début de croissance.
Par la suite, ne coupez les branches que si elles sont gênantes, dangereuses ou mortes.
Avec de la patience, il est possible de propager le pacanier par semis sous abri en automne. Il faudra alors compter au moins 10 ans avant d’avoir vos premières noix de pécan.
Si les insectes ne vous poseront pas de soucis, l’oïdium pourra s’attaquer au feuillage et la galle du collet (Agrobacterium tumefaciens) au tronc.
Les premières noix de pécan arrivent en général 3 à 4 ans après la plantation.
Elles peuvent être cueillies à partir de la fin de l’été et tout l’automne.
Une fois récoltées, faites sécher les noix comme pour les fruits du noyer. Lorsqu’elles sont bien sèches et encore dans leur coque, les noix de pécan se conservent un an dans un espace sec et aéré.
Si elles ont été décortiquées, la durée de conservation est de deux semaines, dans une boîte hermétique.
©PublicDomainPictures, © adifferentbrian, ©sunnysun0804