En plus d’être un excellent moyen pour apprendre les techniques d’agroécologie, le WWOOFing est idéal pour découvrir de nouvelles contrées et s’immerger dans une culture différente. La question que vous vous posez peut-être maintenant est : où faire du WWOOFing, en France ou ailleurs ? Avec un réseau présent sur les 5 continents, vous n’aurez que l’embarras du choix !
Avant de sélectionner votre lieu de volontariat idéal, il est important de bien préparer son séjour :
Dans le cadre du réseau de WWOOF, il est possible de réaliser un volontariat dans près de 130 pays à travers le monde. L’association internationale les recense ici.
Notre pays est l’un des plus dynamiques en matière de WWOOFing avec plus de 2300 hôtes. En top position des régions actives, nous retrouvons la Bretagne, le Poitou-Charentes, les Pyrénées et les Alpes.
En France, le mouvement est encadré par l’association WWOOF France. Le WWOOFing n’ayant pas de statut légal, l’antenne nationale a collaboré avec la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour définir un premier niveau de reconnaissance et les conditions précises d’application du modèle. L’objectif est ainsi de se prémunir contre le risque de travail dissimulé.
Dans l’hexagone, les fermes pratiquant la permaculture et le maraîchage sont très nombreuses. Grâce à la pluralité des régions et la richesse du terroir français, vous pourrez sans doute découvrir des savoir-faire plus spécifiques. Par exemple, il est possible de s’essayer à la production de houblon biologique dans le nord de la France, à la transformation de châtaignes en Ardèche ou à la fabrication de fromage en Corse.
Le WWOOFing est très présent en Europe et comporte de nombreuses organisations locales (au nombre de 20), surtout en Europe de l’Ouest, mais aussi en Grèce, République Tchèque, Roumanie et Serbie. Avec l’association WWOOFing Independents, il est possible de trouver des lieux d’accueil dans tous les autres pays du continent.
À l’origine du mouvement, le Royaume-Uni compte plus de 400 fermes plutôt portées sur le maraîchage. L’Espagne, quant à elle, comprend environ 300 fermes, l’Allemagne près de 500 et l’Irlande presque 200. En Europe de l’Est, le réseau se développe à vitesse « grand V » avec de nouvelles antennes locales comme dans les pays baltes ou en Hongrie. Au Moyen-Orient, le WWOOFing est présent en Turquie, Israël, Oman, Jordanie et au Liban.
Même si le continent ne compte que 3 associations nationales (États-Unis, Canada et Chili), le mouvement est également bien implanté outre-Atlantique. Grâce à WWOOF Independents, il est possible de se connecter avec des fermes de tous les pays d’Amérique Centrale et du Sud (hormis le Venezuela).
Le grand intérêt de l’Amérique est de proposer des lieux d’accueil sous toutes les latitudes, avec des climats fort variés. Les pratiques agricoles des plaines froides du Canada seront bien différentes de celles du désert mexicain, des jungles tropicales du Costa Rica ou de la forêt amazonienne brésilienne.
L’Asie est plutôt bien représentée en matière de WWOOFing avec une bonne dizaine d’associations nationales comme en Chine, en Inde, au Japon ou en Corée du sud. Dans ces contrées, le dépaysement est garanti ! L’Océanie n’est pas en reste et compte dans ses rangs, deux des pays les plus actifs du globe. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec l’anglais comme langue nationale, attirent des voyageurs du monde entier.
Le WWOOFing se développe en Afrique. Le continent compte 3 organisations nationales (le Malawi, le Togo et le Nigeria). Grâce à l’association WWOOF Independents, des fermes sont accessibles dans environ la moitié des pays africains comme en Tanzanie, en Afrique du Sud ou en Égypte.
Les contrées à découvrir grâce au WWOOFing sont très nombreuses, et le réseau ne cesse de s’agrandir. Il y a fort à parier que nous pourrons retrouver, assez rapidement, des fermes d’accueil dans tous les pays. Il ne vous reste plus qu’à sélectionner votre prochaine destination.
Pour aller plus loin :
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