La nivéole de printemps est une petite plante bulbeuse, cousine du perce-neige, qui enchante les zones fraîches à humides du jardin.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom latin : Leucojum vernum
Famille : Amaryllidacées
Type : Plante bulbeuse
Hauteur : De 10 à 20 cm
Exposition : Mi-ombre et ombre
Sol : ordinaire, frais, humifères
Feuillage : Caduc – Floraison : De février à mars
Les nivéoles de printemps ornent les zones un peu sauvages de leurs clochettes blanches, elle affectionnent les bords de ruisseau.
Trop méconnue, la nivéole de printemps (Leucojum vernum) est pourtant une bulbeuse guère exigeante et facile à cultiver. Rustique jusqu’à – 25 °C, elle s’adapte à toutes les régions de France, à part peut-être sur le pourtour méditerranéen aux sols sont trop secs pour elle. En effet, la nivéole de printemps apprécie particulièrement les régions au climat suffisamment riche en pluies.
La nivéole de printemps se plante dans un sol riche et humifère, même argileux, qui reste frais tout au long de l’année. Si le sol est humide, c’est encore mieux. C’est pourquoi elle apprécie les prairies humides ou les bordures de ruisseaux, d’étangs ou de bassins, mais aussi les zones de sous-bois. Il lui faudra en outre une situation ombragée à mi-ombragée.
La nivéole de printemps étant un bulbe de printemps, elle se plante en automne, idéalement de septembre à novembre.
Pour accentuer leur effet, les bulbes de nivéoles de printemps se plantent en groupes de plus de 10 bulbes, espacés, d’au moins 10 cm. Ils se naturalisent assez facilement pour former de beaux tapis à la floraison blanche. Vous pouvez aussi les planter dans une pelouse en décaissant sur 10 cm et en remettant le bloc d’herbe sur les bulbes.
On peut aussi les planter dans une vasque dans un substrat composé de terre de jardin, de terreau et de sable.
Comme la plupart des bulbes, la nivéole de printemps ne demande pratiquement aucun soin.
Après la floraison au tout début du printemps, il est important de laisser jaunir son feuillage pour que le bulbe puisse se régénérer et de reconstituer ses réserves nutritives. En fin d’été, le feuillage aura pratiquement disparu et nivéole de printemps disparaît jusqu’au printemps suivant. S’il reste quelques feuilles mortes, elles peuvent être supprimées.
Au bout de 4 à 5 ans, les touffes s’épuisent. Il est temps de les diviser pour assurer leur pérennité. Pour cela, déterrez les bulbes à la fourche à bec et prélevez chaque bulbille pour les planter ailleurs.
Noms communs : Nivéole de printemps, claudinette
Les nivéoles de printemps sont des plantes bulbeuses qui méritent une plus grande place dans les jardins, à l’instar des perce-neige, plus courants. En effet, leurs petites fleurs campanulées (c’est-à-dire en forme de clochette) et pendantes, sont marquées d’une petite goutte verte du plus bel effet. Elles fleurissent dès le mois de février, juste après les perce-neige.
Elle fleurit en petites corolles blanc pur ponctuées d’une goutte verte. Quant au feuillage, il est dense, rubané et étroit, d’un vert printanier. Chaque bulbe produit 5 à 6 tiges qui porte chacune une fleur.
Les nivéoles de printemps sont idéales pour fleurir les sous-bois frais en compagnie des narcisses, crocus et muscaris pour échelonner les floraisons printanières.
À noter toutefois que la nivéole de printemps est toxique par ingestion.
Il existe aussi des nivéoles d’été (Leucojum æstivum) qui fleurissent en avril-mai sur des tiges beaucoup plus longues d’environ 60 cm.
Pour aller plus loin :
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