Ce petit arbre est intéressant pour ses savoureuses baies allongées et son feuillage ornemental. Très résistant au froid, il peut être planté partout.
En résumé ce qu’il faut savoir
Nom : Morus acidosa ‘Mulle’
Famille : Moracées
Type : arbre fruitier
Hauteur : 3 m à 4 m
Exposition : Soleil
Sol : drainé, meuble et profond
Feuillage : caduc – Floraison : Printemps – Récolte : Été
Pour faire le bonheur du mûrier de Corée, il faut lui offrir une terre fertile et profonde, et surtout bien drainée. Il préfère les sols ordinaires, mais peut s’adapter à un sol plus calcaire. En revanche, un emplacement en plein soleil est de rigueur pour permettre une bonne fructification.
Très résistant au froid et rustique jusqu’à au moins – 20 °C, ce petit arbre fruitier supporte aussi très bien la chaleur estivale. En bref, il peut être planté partout en France.
Avec ses 3 à 4 mètres de hauteur pour 2 mètres d’envergure, le mûrier de Corée pourra trouver sa place dans un petit jardin, au sein d’une haie gourmande, ou même dans un verger. En revanche, évitez la proximité d’une terrasse car ses fruits, en tombant, peuvent irrémédiablement tacher un carrelage ou le bois.
Vous pouvez indifféremment planter votre mûrier de Corée en fin d’hiver jusqu’au début du printemps, de février à avril, ou en automne, d’octobre à décembre, en évitant toujours les périodes trop chaudes ou marquées par des gelées.
Une fois installé, ne déplacez plus le mûrier de Corée qui craint les transplantations.
Autofertile, Morus acidosa ‘Mulle’ peut être planté seul.
En hiver, une protection contre le froid sera nécessaire, au moins les premières années de l’arbuste.
La multiplication du mûrier est possible mais aléatoire par bouturage de tiges semi-aoûtées en été.
Peu exigeant, le mûrier de Corée ne demande que quelques arrosages en été les deux premières années qui suivent sa plantation.
Une fertilisation au printemps permettra de favoriser la fructification. Il suffit de mettre quelques pelletées de compost au pied de l’arbuste. Pour le mûrier cultivé en pot, ajoutez un engrais liquide toutes deux semaines à l’eau d’arrosage.
La taille n’est pas obligatoire car le mûrier de Corée bénéficie d’un port naturellement harmonieux. Pour autant, elle est utile pour supprimer les branchages morts ou malades, éclaircir l’arbre et éliminer les drageons. Cette taille intervient en fin d’hiver, juste avant le débourrement.
Très robuste, le mûrier n’est guère sujet aux maladies et ravageurs.
Le mûrier de Corée produit des mûres comestibles, des baies ovoïdes, longues, de 3 à 4 cm et très charnues. Ces fruits se récoltent sur une période allant de juillet à septembre. Pour les récolter, il faut attendre qu’elles soient à maturité, c’est-à-dire presque noires. À ne pas confondre avec les fruits de nos ronciers ou mûriers cultivés (Rubus fructicosus)
Tout à la fois acidulés et sucrés, ces fruits sont très juteux et entrent dans la composition de jus, confitures et gelées, mais aussi de tartes ou de smoothies.
Il est simple de les congeler à plat. Ils peuvent aussi se déguster après les avoir fait sécher soit au four à basse température (50 +C) sur une plaque pendant au moins 6 à 8 heures, soit au déshydrateur.
Morus acidosa ‘Mulle’ est une sélection de mûrier (Morus) apprécié pour la comestibilité de ses fruits, sa taille réduite et sa grande résistance au froid.
Mais ses qualités ne se résument à ces caractéristiques puisque ce petit arbre bénéficie d’une croissance assez rapide les premières années. Il peut atteindre 3 à 4 mètres à l’âge adulte.
Le mûrier de Corée présente un certain intérêt en automne car ses feuilles se parent d’un lumineux jaune d’or, avant de tomber en hiver. En revanche, sa floraison en avril ou mai se fait plus discrète. Les fleurs mâles et femelles sont de couleur vertes, et plutôt petites. Seules les fleurs femelles produisent des fruits.
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